Vendredi, on est sortis avec ma douce et tendre voir Tigran Hamasyan au Grand Théâtre de Tours. Ce fut une véritable claque.
Le lieu tout d'abord : un théâtre beau comme tout, construit au 18ème siècle, de gentilles hotesses t'indiquent ton chemin : monter l'escalier, à droite au premier entresol, et enfin une dernière t'amène jusqu'à ton siège.
Nous avons alors eu quelques minutes pour nous imprégner du lieu : plafonds décorés, balcons richement sculptés, public entre deux extrêmes : personnes d'un certain âge, venues surtout pour la Fondation à l'origine du concert et jeunes étudiants en musicologie, venus avant tout pour l'artiste, enfin c'est l'idée que je me faisais en regardant une dame d'un certain âge, col en fourrure assise à côté d'un jeune homme arborant de bien belles dreadlocks.
Puis Tigran Hamasyan et son quintet sont arrivés sur scène. Et nous avons tout de suite été emportés. Au gré de la voix d'Areni, et des improvisations du reste du Aratta Rebirth.
Quand Dorham nous en avait parlé sur son blog, j'avais apprécié le son de ce jeune pianiste (22 ans...) mais là de le voir en live, c'est une véritable clqaaque que j'ai prise. Pas un instant je ne me suis ennuyé, une heure et demi ou deux heures qu'a duré le concert, le rythme n'a pas faibli une seule fois : entendons nous bien ce n'était pas du hard-rock ou du punk, ce que j'essaie de dire c'est que la musique ne nous a pas laissé un instant de répit.
Encore merci pour ce voyage, je vous conseille fortement d'y aller si vous avez l'occasion de le voir.
Et pour la route "Road Song" :
trouvé sur le blog de Forgabelle qui eut la chance d'accompagner Tigran Hamsyan en Arménie.
bon je ne résiste pas je vous en colle un dernier :
Oh et puis zut, vraiment le dernier qui conclut le concert auquel j'ai eu la chance d'assister :
Ce fut un moment de communion dans le public, à l'écoute de ce morceau de "scat vocal", tout le monde secouait la tête en rythme, on se serait cru dans la fosse VIP d'un concert de Metallica (non je rigole)
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