mercredi 4 janvier 2012

Le calendrier de poche de chez le coiffeur

Avant le réveillon du nouvel an je suis allé au merlan (expression honteusement pompée chez Nicolas), afin d’être sinon le plus beau tout du moins présentable (car contrairement à David Burlot, j’y vais de temps en temps chez le coiffeur). Et comme je voulais pas ressembler à Borloo ou Didier Super (plus proche physiquement, qu’on nous prend même pour des sosies !)  j’ai préféré finir par prendre rendez-vous.

D’ailleurs je dis merlan, mais je devrais pas, j’l’aime bien ma coiffeuse, elle pratique son art à deux rues de chez moi (une clope aller, une clope retour) et surtout ne prend pas cher. Pas comme les ceusses des grands salons parisiens ou de Courbevoie, qui coiffent des hommes politiques comme François Hollande en trouvant intelligent de ressortir d’un fond de tiroir de la gomina, et doivent coûter la moitié d’un budget de campagne. Ma coiffeuse elle a certainement pas appris sur une tête de Barbie., elle est douée, et réussit même à me faire papoter, ce qui est un exploit vous dirait sûrement Mtislav, qui me trouve « aussi bavard qu’un coffre suisse » mais bogosse donc ça compense. En plus elle est merveilleuse, quand je lui dis comme d’habitude, elle fait comme d’habitude , bien que je ne me souvienne pas lui avoir jamais dit ce que je souhaitais comme coiffure, étant un peu court en matière de mode capillaire.
Bon où en étais-je ?
Non il n’y aura pas de photo avant après, je tiens à conserver un minimum d’anonymat, essayant de me protéger des hordes de jeunes femmes accortes qui ne manqueraient pas de se précipiter à Tours, dès ma trombine connue, mettant en péril ma vie de famille…

Ah oui les calendriers de poche !

Figurez-vous que devant la machine à café, fouillant mes poches à la recherche d’une piécette qui m’aurait permis de me régaler d’un café long sucré, je tombais sur un carré de papier cartonné. Retirant ma main de ma poche, mes doigts embaumaient un doux entêtant fort parfum, qui embauma rapidement l’espace.  Intrigué je retentais une plongée dans cet espace bien occupé qu’est la poche de mon manteau (clés de maison, ipod, appareil photo, gadget tintin d’une grande chaîne de restauration rapide, téléphone, un écureuil Kinder (que j’ai fini par chiper à mes filles, bonne année aussi Noisette), mouchoirs (pas tous aussi propres que je la décence le voudrait), etc… j’ai de grande poches et pas de sac), et en tirais un antépénultième artefact : un calendrier de poche, parfumé ! Calendrier qu’avait dû m’offrir ma coiffeuse lors de ma dernière visite.

Jusque là rien de très normal, tous les ans des parfumeurs refourguent aux salons de coiffure des calendriers de poche, aspergés de parfums aux noms exotiques tels que « Cap Noir », « Elixir », ou que sais-je encore. Bref des parfums que tu trouves surtout chez les camelots du marché (enfin les bons hein ?) et dont tu ne connais pas le nom avant de l’avoir vu sur l’étal. Un modèle femmes, un modèle hommes, sur lesquels on a pris soin de vider la moitié d’un flacon, pour que l’odeur tienne une année (au moins, je crois en avoir retrouvé une fois, un vieux de 4 ans dont l’odeur était encore plus forte que celle des mégots du cendrier de la voiture dans lequel il était).

J’ai toujours connu ça, depuis gamin. Et quelle ne fut pas ma surprise devant l’étonnement de mes collègues : sur 4 ou 5 présents (hommes et femmes) aucun n’avait jamais entendu parler de ces calendriers de poche parfumés !

Ben merde alors ! Ils vont jamais chez le coiffeur ou bien ?


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13 commentaires:

  1. Et t'as pas une photo de la coiffeuse au moins ?? :D

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  2. @Matfanue ah ben dis donc t'as qu'à venir la voir directement ! m'enfin ! tu crois que j'ai des gadgets qui me permettent de prendre des photos comme ça ? :)

    @Yann merci

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  3. Quel suspens !

    Tiens ! Y'a le vieux qui parle comme les jeunes. nous ne serons pas dupes...

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  4. @Nicolas t'en avais des calendriers de poche dans ton salon de lusque au fait ?

    (c'était YAnn Savidan , mince je me suis fait blouser sur ce coup là :) )

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  5. j'ai pas pu, je voyais bien qu'elle voulait s'en débarrasser, j'ai eu pitié :)

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  6. Ben moi je ne connaissais pas, heureusement que les éboueurs ne font pas pareil!

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  7. @El Camino ah oui ce serait terrible avec du jus de poubelles :)

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  8. de dos la photo !!!! juste pour voir si t'as la nuque dégagée !

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  9. un peu que j'ai la nuque dégagée ! ma coiffeuse est une artiste du rasoir :)

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  10. Faut bien ça pour réussir à faire quelque chose de toi

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  11. tu veux parler de mon épi ? :) figure toi que les filles en ont hérité (les pauvres) Anna en a même 2

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