Pendant que les copines et copains live-tweetaient (bénévolement en plus) la télévision (au lieu d'attendre sagement le script au comptoir comme n'importe quel militant organisé...), au cours d'une riposte-party, j'ai continué à profiter du passage de personnalités politiques dans ma ville pour essayer de me faire une opinion avant le 22 avril prochain (comme Cycee je préfère le live aux retransmissions). Je suis comme Marco d'Alter Oueb, et peu-être beaucoup d'autres j'ai des questionnements à élucider avant de glisser mon bulletin dans l'urne.
Après François Hollande, c'était au tour de représentants locaux et nationaux du Front de Gauche de mouiller la chemise à Tours, cette fois dans la salle des fêtes de la Mairie. Abandonné par Matfanus (qui nous apprend ce soir une bien mauvaise nouvelle pour les 4 de Tours finalement condamnés en appel), j'avais peur de me retrouver un peu esseulé.
Armé de mon appareil photo et d'un crayon je me décidais tout de même à affronter la nuit tombante, bien décidé à voir et écouter Raquel Garrido (je suis vraiment désolé pour les autres orateurs et oratrices mais j'ai mangé leur nom... je comptais un peu voir des compte-rendus chez Apollinaire44 ou VoxRom_ mais en vain pour l'instant).
Arrivé un peu à la bourre j'empruntais les escaliers majestueux de l'Hôtel de Ville
et je trouvais une salle des fêtes (je précise à l'attention des sympathisants UMP qui ont reçu M. Wauquiez dans la Salle des Mariages, plus petite, et qui sont heureux d'avoir rassemblés 300 à 400 personnes pour lancer la campagne de Guillaume Peltier en présence d'un ministre. 300 à 400 personnes, ça fait pas lourd....) pleine comme un oeuf ou presque. 500 personnes venues participer à un meeting, d'un parti longtemps marginalisé et alors même que Jean Luc Mélenchon était absent. On sentait que les personnes présentes souhaitaient s'informer. et on a bien senti que tout les gens présents étaient bien contents de cette affluence.
Qu'a dit Raquel Garrido ?
Elle a commencé par par rendre hommage à deux hommes : Raymond Aubrac, disparu la veille, et Maurice Giraud, décédé lui aussi il y a peu à roanne et dont le faire part précise "Son regret : ne pas avoir pu voter Mélenchon.". En l'hommage de ces deux résistants, elle lut "ceux qui vivent sont ceux qui luttent" de Victor Hugo.
Puis elle détailla ce que le Front de Gauche entendait faire pour mettre en place une 6ème république (assemblée constituante, élue au suffrage universel, avec des proposition du front de Gauche notamment pour que l'exécutif puisse être destitué par la volonté populaire) Sur cette nécessité de 6ème république elle rappela que les mouvements de grève de novembre 2010, alors qu'ils s'appuyaient sur la promesse de sarkozy en 2007 de ne pas toucher à l'âge de départ à la retraite n'avait pas réussi à faire reculer le gouvernement. Selon elle, dans n'importe quel autre pays démocratique un tel mouvement (3 millions de personnes dans la rue) aurait vu le départ de l'exécutif ou tout du moins son recul).
Petite pique au PS, sur le même thème de la gouvernance rendue au peuple avec l'abstention des sénateurs PS lors du vote du mécanisme européen de stabilité (quoi t'est-ce ? va voir chez Arnaud).
Sur le combat contre le FN et son retour à un niveau normal d'intentions de votes Raquel Garrido considéra que seul le front de gauche avait fait le boulot.
à la fin de l'intervention de Raquel Garrido "on lâche rien" d'HK et les Saltimbanks résonna dans cette belle salle, le public semblait conquis.
Je m'éclipsais, à l'arrivée de Francis Wurtz, qui attaquait bille en tête Jean Quatremer.
Bon prochain rendez vous, si j'ai le courage, la venue d'Alain Lipietz le 20 avril.
Matfanus tu me feras signe pour récupérer ton affiche que je t'ai dénichée en sortant...
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chouette, je l'ai attendu toute la journée ce billet.
RépondreSupprimerPour l'affiche (merci camarade !) soit avant dimanche, sinon ce sera après le 21 avril du coup et mon retour de chez les Anglois ! (ça tombera pile poil pour faire la campagne du 2e tour pour Méluche ;-) )