Honnêtement je savais plus comment continuer ma saga sur l'enfance de Vlambeyer... Vous auriez pu en bouffer pendant des années, ou pas... Là ce sera « pas », pendant quelques temps tout du moins... J'ai pas le temps, mon imagination s'est un peu bridée...
Alors je remercie Marie-Georges ! Grâce à elle, j'ai pu faire écrire un des moments forts que j'imaginais pour cette série : la rencontre de Madone Nah et Vlambeyer.
Après son enlèvement, Madone Nah aura fait vivre l'enfer à Oreille Sale. Mais sera restée au village des trolls tout de même car son GPS (« Gros Plan pour Savoir où t'es » à ne pas confondre avec le « Gros Plan qui Saoûle mais donne mal à la tête ») intégré à son I-faune est tout cassé. Et là, de son retour d'une grande bataille contre les forces du mal, Vlambeyer tombe sur le village, et reconnaît Madone Nah. Il n'aura pas trop de mal, c'est la moins poilue de l'assemblée.
Alors voilà ce que cela aurait pu donner :
Vlambeyer à La Plage
par Gaël Detoutderien
Un oiseau survola Village Des Trolls avant de venir tournoyer au-dessus de la tête de Vlambeyer. Celui-ci sourit, sans trop savoir pourquoi, à une vieille dame qu'il croisait. Il traversa le zoo, et bizarrement sourit au lion qui le regardait d'un oeil morne. Plus vite qu'il ne l'aurait pensé, il se retrouva devant la porte.
Il frappa énergiquement. Des pas se firent entendre, et une fabuleuse voix chanta:
- Qui est là?
- C'est Vlambeyer! Répondit celui-ci.
- Je ne connais aucun Vlambeyer! Dit la voix.
Il y eut un silence.
- C'est toi, Madone Nah !? Fit Vlambeyer.
La porte s'ouvrit soudain:
- Mais oui c'est moi, mon Vlambeyer! Je t'ai bien eu.
Il allait protester, mais elle ne lui en laissa pas le temps:
- Entre, dit-elle.
Arrivé au salon, Vlambeyer s'assit dans un fauteuil et soupira. Il leva la tête vers Madone Nah !, et lui sourit.
- Tu vas bien?
- Embrasse-moi immédiatement. Ordonna-t-elle.
Vlambeyer, prit au dépourvu, voulut comprendre, mais son amie ne lui en laissa pas le temps puisqu'elle se jeta sur lui et l'embrassa langoureusement. Lorsqu'elle se redressa, Vlambeyer vit ses yeux qui brillaient. Alors, sans mot dire, il se pencha vers elle, et à son tour, posa ses lèvres sur les siennes. Pour la seconde fois de leur histoire, donc, ils s'embrassèrent.
Plusieurs minutes s'écoulèrent. Puis Madone Nah ! poussa un soupir qui résonna dans la pièce comme une brise sur l'océan. Vlambeyer en profita pour articuler, le coeur battant:
- Je t'aime.
Son amie le regarda.
- C'est vrai?
- Nous nous connaissons depuis tant d'années... tu as tellement changé, depuis... et puis non, tu n'as pas tellement changé. Et tu es la seule personne que j'aie jamais aimée.
- Il en est de même pour moi, mon chéri, déclara Madone Nah !. Personne ne pourra remplacer ton si petit sourire. Tu es unique, grâce à plein de petites choses. Personne n'a ta démarche, Personne n'a tes cheveux. Personne n'imite aussi bien que toi le cri du Troll. Personne ne connait l'histoire de Village Des Trolls aussi bien que toi. Personne à part toi ne m'a jamais dit que j'étais belle. Bref, personne à part toi ne mérite d'être dans mon coeur.
- Tu sais... j'ai aimé, tout à l'heure, lorsque nous nous sommes embrassés.
Il n'en fallut pas plus à Madone Nah ! pour saisir le bras de Vlambeyer et lui offrir de nouveau un baiser enflammé. Les deux êtres eurent cette fois l'impression d'être emportés dans une tempête. Sur un océan rouge sang. Leurs souffles s'échouaient invariablement dans les hurlements du vent, et les gifles des vagues leur faisaient fermer les yeux. C'était beau, c'était puissant, comme un tableau de Dali, ou comme ''Dancing With Madone Nah !'' de Arthur H. Tout rugissait autour d'eux, ils étaient enfermés dans une parenthèse qui les épargnait des griffes du cyclone, des griffes signant leur passage d'une trace de salive blanche et éphémère... tout tournait, des vertiges les prenaient, Vlambeyer ferma les yeux et eut l'impression de danser en haut d'un sapin. Et soudain tout s'arrêta.
- Je voudrais t'épouser, dit Vlambeyer.
Madone Nah ! tressaillit.
- Pardon?
- Je t'aime. Je veux t'épouser. Veux-tu être ma femme, Madone Nah !?...
Leurs lèvres tremblaient.
- Oui! Murmura-t-elle.
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient.
- Ne me quitte jamais, disait Vlambeyer.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop insignifiant pour que je te quitte, répondait Madone Nah !. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Oreille Sale. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.
Puis ils se promirent de s'aimer éternellement, et l'éternité commença pour eux.
Sur un pas de danse !
Après le truc affreux, c'est que je crois me rappeler que Madone Nah était la mère de Vlambeyer... bon tant pis... Je reprendrais ça à tête reposée... Bon je viens de relire, apparemment, c'est bon, c'est pas sa mère
Excellent, j'ai bien ri :))
RépondreSupprimerC'est beau. Et romantique.
RépondreSupprimer@arf et Aude merci, mais en fait j'ai pas fait grand chose...
RépondreSupprimerTu as des reproches avec ton amie ?
RépondreSupprimerTous les soirs elle te dis :
-Chéri, tu ne m'aimes pas vraiment, tu m'as fait des jumelles, ma copine Audrina, elle se rie de moi, dans les soirées entre filles, "moi, mon Jean-Kelvin, il m'a fait des triplés, quel homme, quand même !".
Ne crains rien, tu as trouvé un nouvel ami : three_is_four_isfive.
Grossesses mulitiples assurées.
Ceci pourait dans un sens, ressembler plus à un spam qu'un rtroll, mais il est unique, personalisé. Et ça, le spam, il sait pas faire !
Bordel, même pas capable de faire un troll sans fautes !
RépondreSupprimerJe me suis tapé le même délire entre MAM et "Fillon le ténébreux", avec un maximum de "glauques", "gras", etc... hi, hi
RépondreSupprimer@anonyme 'tain t'as de la chance que mon épouse ne lise pas ce blog ! elle t'enverrait gentiment chier avec ta proposition de triplés
RépondreSupprimer@franssoit ah c'était toi ?! wouha énorme j'y ai cru jusqu'au bout ! :)
@poison social dis donc c'est pas toi qui me traite de blaireau chez Nicolas ?!
C'est du troll de tarlouze, ça !
RépondreSupprimerAttendez, je vous envoie Goux, moi !
oh oui envoyez moi M'sieur Goux ! je crois qu'on s'est quittés fachés chez Franssoit
RépondreSupprimer@ Gaël
RépondreSupprimerSi, si, pourquoi, t'as un blème, avec tes p'tites griffes ?
;-D
Romantique..tique... tique
RépondreSupprimeroh la la.. la la
et "si c'était vrai", je serais preneuse du beau Vlambeyer...
wouaouh... départ pour le septième ciel...
Euh Gaël, les coms : "un délice" sauf un mais, que veux-tu, il n'y a pas de règle sans exception... et, ton humour aidant, on passe par-dessus...
bonne soirée,
bisous aux puces, je ne peux les oublier surtout après les avoir vu au "jardin" avec leurs jolies bottes...
@Jeffanne merci de tes gentils commentaires (ça me change de l'autre là ;) )
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