1er avril 1917, Baie d’Audierne
Les 4 chaloupes passèrent la barre d’Audierne sans souci, le vent était régulier. Les bateaux font route vers Sein. Là-bas il y a plus de poissons, la pêche devrait être rapide et tout le monde devrait donc être rentré rapidement.
C’est du moins ce qu’a dit le patron du « Providence de Dieu » à son épouse avec assez de conviction semble t’il pour qu’elle laisse embarquer son aîné avec son père ce matin.
Il regarde son fils du coin de l’œil. C’est le plus jeune de l’équipage. Il y a un autre mousse, d’un an plus vieux. Et puis des hommes qui vont de la trentaine à plus de 50 ans. Tous font confiance au Patron. S’il a décidé d’y aller c’est qu’il doit penser que c’est bon. D’ailleurs ils regardent sur le pont des autres bateaux et voient que tout le monde est là. Ils ont besoin de pêcher. Avec la guerre, la situation n’est pas rose, déjà qu’avant c’était pas follichon, mais là, on manque de tout. Alors une bonne pêche leur permettra de survivre encore quelques temps.
Et puis, au loin, apparaît une forme. Noire, élancée à la surface de l’eau : un U Boot.
Et ce « Providence de Dieu » qui nous renvoie à Pierre Mac Orlan...
RépondreSupprimerDidier Goux connaît ses classiques.
RépondreSupprimeralors là dis donc ! je fais des références sans en avoir l'air (comme certains font des vers)
RépondreSupprimerje ne connaissais absolument pas cette chanson
C'est l'avantage des vieux (hors Alzheimer...) comme Antoine et moi : ils ont de la mémoire...
RépondreSupprimerDidier Goux vous devriez maintenant laisser cette adresse pour signer vos commentaires !
RépondreSupprimerMa modestie naturelle s'en trouverait fort malmenée. Du coup je n'ose...
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