mercredi 5 juin 2013

Fracturation hydraulique et gaz de schiste, point du 5 juin : Québec, Delphione Batho Vs Laurence Parisot, affaire de Nonville (77)

source


Alors que le Québec vient de publier un projet de règelemnt autorisant la fracturation hydraulique pour l'exploitation du pétrole de schiste, au grand dam de beaucoup de québecois, la question des gaz des schiste agite aussi en France et en Europe.

Tout d'abord, il y eut cette déclaration de la commissaire européenne en charge du climat, Connie Hedegaard, auditionnée à l'Assemblée nationale : “Oui, il y a un potentiel de gaz de schiste en Europe. Mais si vous interrogez des experts, ils vous diront: ne croyez pas que le prix sera aussi bas en Europe qu’aux Etats-Unis, en raison de la complexité des formations géologiques, de la densité de population, du fait qu’il n’y a pas tant d’espaces vides où commencer.” “Il faut savoir de quoi on parle et ne pas penser que c’est la recette miracle”.

Elle répondait par avance à Laurence Parisot qui débattait ce matin avec Delphine Batho sur cette question. Pour Laurence Parisot, encore présidente du MEDEF le gaz de schiste est une chance, mais la Ministre de lécologie a tenu bon et rappelé qu'elle ne reviendrait pas sur la loi de juillet 2011 : elle a affirmé qui" il ne [fallait] pas assouplir la fracturation hydraulique". La Ministre m'a donc réconforté un petit peu, alors que j'avoue que j'avais été quelque peu échaudé lorsqu'elle avait remplacé Nicole Bricq à ce ministère.

Toutefois la vigilance reste de mise, même si je ne tombe pas dans l'emportement (pour rassurer Elie Arié). En effet Arnaud Gossement annonce à l'instant un rebondissement dans l'affaire du forage de Nonville (77) : les élus de cette commune viennent de se faire notifier un arrêté préfectoral précisant que ce forage autorisé en août 2012 pourrait utiliser la fracturation hydraulique : « Considérant que le programme de travaux comprend une phase optionnelle de forage horizontal de reconnaissance de la roche-mère du Lias, dont l’exploitation implique, dans l’état actuel des techniques, l’utilisation de la fracturation hydraulique. »

Un préfet qui autorise une technique interdite par une loi, c'est curieux non ?

~~~~~~~~~~~ Bookmark and Share

2 commentaires:

  1. C'est louche, en effet.

    Mais pas autant que le fait que tu fasses deux billets sérieux en 24 heures.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. le lobbying anti l'aurait-il offert des bières ? suce-pince :)

      Supprimer

laissez moi un commentaire, ça fait toujours plaisir

(ne vous fâchez pas par contre, j'ai modéré les commentaires pour les billets ayant plus de 5 jours)