Hier soir (je ne peux pas écouter France Inter l'après midi, je me rattrape le soir), l'humeur vagabonde sur France Inter évoquait un documentaire sur Jean Vautrin qui sortira bientôt sur une chaîne de télé. Les génériques de l'Humeur Vagabonde sont souvent un grand plaisir pour moi, on y entend des extraits audios liés au thème de l'émission mêlés à une musique de Craig Armstrong (finding beauty) que je qualifierais de lancinante.
Et sur ce thème musical, Jean Vautrin asséna quelques vérités bien senties comme celle-ci :
"Hier soir (je ne peux pas écouter France Inter l'après midi, je me rattrape le soir) j'entendais qu'on parlait d'un patron partant à la retraite avec 880 000 € en poche. 880 000 €... Et on nous dit que l'on va préserver le pouvoir d'achat des petits épargnants... On n'est vraiment que des veaux, à une époque on a pris la Bastille pour moins que ça... Ah qu'est-ce que j'aimerais avoir encore 20 ans !" (les guillemets c'est pour faire bien parce que c'est de mémoire hein ? M. Vautrin si vous passez par là, n'hésitez pas à me corriger si j'ai omis ou transformé quoique ce soit)
M. Vautrin, quand il parle de prise de bastille, on peut dire qu'il s'y connaît. Il est l'auteur, puis scénariste pour le passage en BD, du Cri du Peuple. Notamment.
Cette seule déclaration m'a fait du bien, nous (les blogueuses/rs) ne sommes donc pas les seuls à nous énerver ou à nous désoler du manque de solidarité ou de réactions dans ce pays. Pourtant des abus bancaires à la censure rampante, en passant par la question brûlante des retraites, il y aurait de quoi penser qu'à un moment ou un autre les gens vont se réveiller. Car si on obtient pas un minimum de solidarité on n'est foutus. On va prochainement nous inonder de foutchebôl (comme au temps des Romains : du pain, des jeux et vous avez la paix, smiley smiley les footeux hein ?), alors il est encore temps d'écouter ce titre d'Agnès Bihl, découvert chez Juan : de bouche à oreilles (paroles là)
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Le foot va endormir encore un peu plus!
RépondreSupprimerSi le foot endort, je vais en reprendre.
RépondreSupprimer@Chrys tout du moins occuper l'espace médiatique à outrance
RépondreSupprimer@Nicolas des problèmes pour dormir ces temps ci ?
Non mais je me couche de plus en plus tard et me lève toujours à 5 ou 6 heures...
RépondreSupprimerC'est de la faute des bistros, il faudrait que j'en fasse un billet mais ma mère me lit.
Tiens :
Jusqu'en 1997, le patron de la Comète nous virait quand il n'y avait plus d'autres client, vers 21h30.
Les nouveaux patrons, de mai à juin 1998, nous viraient à 21 heures, donc on allait picoler à l'Aéro, jusqu'à 22 heures. Les patrons depuis juin 1998 nous viraient vers 22h30. Depuis 2 mois, ils ne font plus à bouffer le soir, donc on part plus tôt : à 8 heures à l'Amandine, et vers 21h15 à l'Aéro... Fermeture souvent vers 23h...
Ca use le client !
Hier soir, ouverture de la Comète avec les nouveaux patrons. Fermeture 22h30. J'ai gagné une demi-heure !
pourvu que les nouveaux patrons restent aussi raisonnables ! (ils n'ont pas payé plus de coups pour l'inauguration ?!)
RépondreSupprimerNon. Et encore, un seul...
RépondreSupprimerMais il n'est pas trop rodé à nos us et coutumes... Tiens ! Je vais en faire un billet. Ah non ! Ma mère me lit toujours.
Vers 22h15, il a dit "bon ! Je vous mets la mienne". J'ai dit : "Ah d'accord". Puis "Ah ben, j'en remettrai une ensuite ! On ne part pas sur la tournée du patron".
Il a eu peur que les deux gugusses qui étaient avec moi en remettent une, ce qui nous aurait poussé à 23h !
Donc, il a dit : "bon ben alors je prends la précédente" (qu'un autre croyait avoir déjà payé, d'ailleurs, donc ça a été la merde au moment de régler).
Je suppose qu'il nous paiera dorénavant sa tournée vers 22h...
un truc que je me demande à chaque fois que vous changez de patrons, c'est "est-ce qu'ils sont venus avant en repérage, discrètement pour voir ?"
RépondreSupprimerNon, pas réellement, ils viennent voir, bien sûr mais pas assez pour comprendre le fonctionnement. Je ne sais pas si tu as lu mon billet sur PMA lundi soir (il était un peu long...) mais c'est délirant, c'est pour ça que les précédents (partis avant-hier) se sont plantés. Je ne connais pas vraiment les nouveaux mais le gars a l'air beaucoup plus modéré !
RépondreSupprimerIl faut dire qu'il sait pourquoi son prédécesseur se barre et qu'il aura des difficultés à faire marcher ça.
Par contre, les deux précédents sont arrivés "sûrs d'eux", complètement prétentieux et n'écoutant personne.
De début 2008 à mi 2008, ils n'étaient que gérants salariés donc n'étaient pas réellement concernés par la bonne marche du commerce (enfin si, leurs salaires en dépendait !) mais je n'ai jamais vu le grand patron rester là à observer (mais j'en ai eu quelques échos par Jim : toujours à donner des ordres débiles), mais jamais le soir, jamais le week-end, jamais le matin, les seuls créneaux réellement développables.
Il a traité les gérants salariés d'incompétent et finalement j'ai appris qu'il n'avait pas payé le précédent propriétaire et tout s'est arrêté dans le bordel !
Les suivants, gérants libres, donc réellement les patrons mais ayant pas mal d'obligations par contrat, notamment celle de faire à bouffer le soir et de rester tard sont arrivés la fleur au fusil, persuadés de "casser la baraque".
Je n'ai JAMAIS vu le vrai propriétaire.
Par contre, j'ai souvent discuté avec les gérants qui connaissaient à me connaître et m'ont bien dit qu'ils étaient venus pour "tout casser" (ce qu'ils ont fait, tu as vu) et étaient persuadés que ça allait marcher. En fait, tout le monde disait dans la commune que ça ne marcherait pas en restauration le soir à son tarif (il est aussi cher que la Mouffetard à 10 minutes de métro).
Je lui ai dit. Il m'a démontré que même sans faire vraiment beaucoup de couverts, c'était rentable (même en en faisant aucun d'ailleurs). J'ai fini par le croire. Et j'avais tort, oubliant l'essentiel : payer un cuisto et un loufiat lui bouffaient sa marge.
Car un commerçant, maintenant, ne raisonne plus qu'en chiffre d'affaire, plus en marge, pour augmenter la valeur du fonds de commerce (quand tu es gérant en location, c'est complètement con mais le système l'exige, par contrat).
Merde, je m'égare. Donc le type qui a racheté début 2008 et celui qui est devenu mon pote en juin 2008 sont arrivés sans aucune observation du quartier, en étant persuadés que ce qu'ils voulaient faire allait marcher.
Vers la fin, quand j'ai discuté avec le "gérant libre", il a très bien analysé les causes individuelles de son échec...
Mais, une des dernières soirées, mercredi, je crois, il discutait avec un pote à lui de la future affaire qu'il allait prendre : elle était génial, il avait observé le quartier... Or c'était strictement impossible : il était cinq jours par semaine à la Comète, midi et soir.
D'un coup d'oeil, il pensait pouvoir réussir.
Heureusement que je suis là pour donner de la lecture à tes visiteurs.
Très beau billet Nicolas !
RépondreSupprimer...Heu...Gaël...heu...Ché plus...Mais bien!!!
;^)
oui merci ! :)
RépondreSupprimer@Gildan t'as vu un peu ? ce blog a deux claviers a des commentaires plus intéressants que les billets ! :)
RépondreSupprimerOui ! C'est aussi excellent : Agnès Bihl!
RépondreSupprimer;^)
Je vais réécouter en suivant les lyrics!!! 2/3 jeux de mots m'ont échappé!
;^)
Heureusement qu'il y a encore quelques belles émissions, comme celle de K.Evin pour entendre une autre parole...
RépondreSupprimerPartageons mon Gaël ! :)
RépondreSupprimerNon mais Nicolas, avec de tels horaires, t'es jamais fatigué ?? La semaine où j'ai bu de la bière tous les soirs, j'étais une loque égyptiennes du temps des égyptiens.
Sinon Gaël : tu podecastes alors ?
@Océane oui ça fait du bien
RépondreSupprimer@balmeyer ben oui mes vidéos me prennent du temps et comme personne ne les regarde, j'arrête de m'emmerder :)