Souvent les services municipaux, des réseaux de transport ou bien encore les forces de l'ordre ont du mal à accepter les artistes de rue. à raison lorsqu'il s'agit de "dépouillage", à tort lorsqu'il y a une démarche artistique intéressante.
La Boîte Verte m'a fait découvrir ce matin un artiste qui a réussi à créer une œuvre en collaboration avec un agent d'une commune dans l'exercice de ses fonctions !
Il s'appelle Banksy, à ne pas confondre avec Bansky :
1ère étape : repérage
seconde étape : travail de Banksy
troisième étape : touche finale par le paysagiste
Je vous conseille de visiter son site, il y a plein d'autres trucs chouettes. Avec même une superbe carte postale de Londres :
Elooooody
avait salué comme il se doit l’arrivée de nombreuses ministres dans le
gouvernement de Jean-Marc Ayrault, et rappelé que Madame Bricq, alors
sénatrice, avait déposé dès mars 2011 une proposition
de loi visant à interdire l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles
de schistes sur le territoire national. C’est donc une bonne nouvelle de savoir
cette dame à la tête du ministère de de l'Ecologie, du Développement durable et
de l'Energie.
Une position du Ministère de l’Ecologie devient urgente :
un permis, basé sur la fracture hydraulique mais sans la nommer, vient
d’être délivré à Cahors.
Ce matin, après trois jours sans le grand n’internet
mondial, j’ai ouvert ma boîte mail et je suis tombé sur ça :
Peu après Marc me
prévenait aussi d’une tentative de rapprochement de Nicolas sur sa personne… Ainsi
que Zoridae, les
goûts de Nicolas pour l’échange de photos sont assez éclectique (un apollon
(moi), une déesse chantante, et un ch’ti dégarni) on peut dire que ça frise le
désespoir
Message personnel à Nicolas, si tu veux des images un peu
oléolé de garçons il y a El
Camino qui en a posté une pour l’anniversaire de Mrs Clooney, bon
anniversaire Mrs !
Le phénomène est connu, la chaleur entraîne une pollution
aux particules dans les grandes villes (voir cette
photo de Paris en mars dernier, oui il a fait chaud cette année en mars).
Les effets de cette pollution aux particules peuvent être dévastateurs sur les
personnes fragiles (enfants, personnes âgées, asthmatiques comme ce pauvre Ronald,
etc…)
Et le
pire est à l’occasion des bouchons, ou embouteillages, c’est selon, chacun de
ces deux termes ayant sa chanson culte : pour « les embouteillages »,
voir du côté de Sanseverino,
et tu en as « marre des bouchons », va écouter Jean Luc Fonck, de
Sttellla.
Vous
avez écouté ? Et vous avez noté la constante ? La présence d’une
jeune femme, souvent affriolante, voire aguicheuse,
dans les personnages. Et ce n’est pas un hasard ! Oh que non ! Auscun
de ces deux artistes n’a osé aller plus loin que cet indice ! mais aujourd’hui
il faut que cela soit dit ! Dussè-je être mis au pilori tel un
Salviac, je veux que mes lecteurs se souviennent que j’aurai eu le courage
de Patrick
Besson !
Car
la vraie raison de ces pics de pollution atmosphérique par temps de grande
chaleur, la voici messieurs-dames :
Hé
oui ! la jupe !
Olympe nous parle d’une pièce de théâtre sur la
jupe et le pantalon, mais mesdames et mesdemoiselles (voire messieurs, mais
là je dois avouer que c’est plus rare, et que l’effet n’est pas forcément aussi
fort sur la pollution atmosphérique lorsdque c’est un homme qui porte une jupe…),
pensez à l’atmosphère !
En
effet, que se passe t’il lorsqu’il fait beau ?
On prend sa voiture pour
aller au travail, le cœur plus léger, les oiseaux gazouillent, les enfants sont
contents, et donc normalement ils mettent moins de temps à arriver dans la
voiture avec laquelle on va les déposer à l’école. Et puis, après un dernier
bisou à la porte de la classe, on remonte en voiture, on arrive au premier feu
et là patatras ! des jambes sur tous les trottoirs, certaines se dépêchent,
d’autres prennent leur temps pour profiter du soleil avant d’être enfermées ou
pour finir de sécher leur joli
vernis posé à la hâte en voyant le temps par la fenêtre. Et que fait le
pauvre gars ? Il ralentit, et force tout le monde à ralentir. Jusqu’au
moment où tout s’emballe, au feu il se dit qu’il va laisser passer cette charmante
piétonne alors que c’est à lui de passer, il ralentit encore plus, un sourire
pour dire merci, et il finit par s’arrêter, le feu est au vert mais il s’en
fout, il a son temps après tout, on n’est pas des bêtes, et si on lui dit
quelque chose au boulot, il saura bien quoi répondre. Pourquoi pas merde,
tiens ?
Bon
finalement, cette pollution atmosphérique c’est pas si embêtant que ça, chères
amies continuez à vous habiller à l’aise quand il fait beau et chaud.
Les avis sont assez tranchés, comme Doudette et Iboux qui sont contre ou David,Stef qui sont pour. J'avoue, j'ai connu les deux :
notre aînée avait cours le samedi matin, ce qui compliquait les histoires de week-ends chez son papa, habitant dans une autre région
ses deux cadettes n'ont que quatre jours d'école depuis leur entrée en maternelle, et semblent effectivement plus fatiguées que leur aînée au même âge (pour autant que l'on puisse s'en souvenir)
Martin Vidberg reprend en bande dessinée cet historique du temps de travail en école primaire.
Comme Sandra je vais être moins tranché sur mon avis, de toute façon je n'aurai guère le choix. n'étant ni enseignant, ni représentant de parents ou de collectivité locale (encore moins du secteur touristique, quoiqu'en pensent certaines mauvaises langues) je ne serai pas concerté. Mais quitte à choisir je préfèrerais que la matinée choisie soit le mercredi, comme Antenne Relais, et comme il semble que cela se dessine. Comme Nipette, j'habite dans une grande ville, qui pourra, j'espère, s'adapter à ce nouveau découpage des temps scolaires et péri-scolaires. Donc, si vraiment la qualité de vie à l'école de mes enfants s'en ressent, pourquoi pas, surtout si cette réforme est bien accompagnée d'embauche de personnel éducatif en nombre suffisant. l’éclairage de Chrys est intéressant à ce sujet.
Toutefois, on est mercredi, le premier d'une semaine de 5 jours de travail depuis le début du mois de mai, et je sais pas vous, mais je me sens quand même plus épuisé que les semaines précédentes...
Ce billet sera sûrement raillé, par quelques odieux réacs, qui ne manqueront pas de rappeler que sur ce blog, j'ai souvent appelé à la réduction du temps de travail, mais qu'importe, je répondrais que c'est pour le bien de mes enfants !
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Tout est parti de la décision le 17 mars 2011 d'augmenter de façon drastique les frais d'inscription dans les universités québecoises. Ceux ci s'élèveraient à 3 793 $ en 2017 (l’augmentation étant lissée sur 5 ans).
Dans la foulée des manifestations s'organisent, jusqu'en février 2012, lancement de la grève générale illimitée. Puis le 7 mars la répression des manifestations fait une première victime : un étudiant grièvement blessé à l'oeil.
En réponse, le gouvernement commence par proposer des prêts étudiants à taux bonifiés, en gros emprunter pour pouvoir étudier, ce qui est loin d'être une solution pérenne. Comment s'engager sereinement dans la vie professionnelle après ses études avec un premier prêt à rembourser ? Et si on se retrouve en recherche d'emploi un petit peu plus longtemps que prévu ?
Les manifestations continuent, ainsi que les arrestations et les violences.
Le 27 avril, le gouvernement propose de lisser sur 7 ans au lieu de 5 l'augmentation.
Le 5 mai, un accord semble être trouvé, mais il ne répond pas aux attentes de certaines associations étudiantes qui finalement ne signent pas cet accord. Les manifestations continuent, ainsi que les arrestations, comme le montre ce billet de Seb Musset. Le 14 mai la Ministre de l'Education démissionne. Le Premier Ministre annonce l'examen d'une loi spéciale, non pas pour régler cette question des droits universitaires mais pour prolonger l'année universitaire. Dans cette loi, adoptée le 18 mai, tout un arsenal répressif est inclus, avec notamment l'obligation de déclarer toute manifestation de plus de 50 personnes, comme l'explique David Burlot dans son billet. Une autre mesure nous rappellera le gouvernement précédent, celui dans lequel officiait Madame Alliot Marie qui voulait exporter le savoir faire français lors du Printemps arabe, et qui avait interdit de manifester avec le visage masqué avec le décret anti cagoule en 2009.
La #loi78, de son petit nom, met le feu aux poudres, si je puis m'exprimer ainsi. Plutôt que de revenir à la table des négociations, le gouvernement libéral du Québec a choisi le rapport de force, brutal.
Les manifestations risquent donc de continuer, et de s'amplifier, une large partie de la population étant largement hostile à cette loi d'exception.
Des réactions de toute sorte apparaissent, heureusement l'humour est encore là, à lire ce courrier du Président de la Chambre de Commerce de Gatineau au Chef de la Police locale, pour déclarer un rassemblement de plus de 50 personnes, et qu'il conclut en demandant combien d'agents en civil seront chargés d'infiltrer cette cérémonie de remise de pris à une laiterie dans un souci d'intendance.
Les anonymous ont aussi décidé de rentrer dans le jeu, comme ils l'annoncent dans ce communiqué.
Enfin les artistes se mobilisent aussi, Vogelsong annonçait hier le soutien au mouvement d'Arcade Fire, et ce matin j'ai entendu cette chouette chanson d'Arianne Moffatt, intitulée 17 mai 2012 :
Pour ce 100ème jour de manifestations, j'ai bien peur que les dérapages ne se multiplient, Erwan, tu ne sors pas de chez toi, ou tout du moins tu ne mets pas de carré rouge, pas comme ce restaurateur arrêté DANS son établissement à ce motif aujourd'hui.
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Enfin un peu d'exotisme avec Nekkonezumi qui profite de son excursion brésilienne pour nous envoyer de chouettes photos. Même qu'elle m'a envoyé un super photo de Batman en tong, que je m'empresse de partager avec vous.
J'étais avec Matfanus, ainsi qu'une trentaine de personnes (dont Catherine et Dominique Lemoine et Valérie) à l'enregistrement de l'émission "des ô et débats" de Radio Béton. (Comme il a été plus rapide que moi, je vais pouvoir pomper une partie de son billet)
J'aime cette émission, née en 2002, en réaction au 21 avril, à l'initiative d'animateurs de Radio Béton. On y entend parler de tout, mais surtout de politique avec un ton qui change un peu. 1ère différence radicale : l'extrême droite n'est jamais invitée. On pourra pas taxer les gens de Radio Béton de dédiabolisation au sujet de la nouvelle patronne du FHaine, élue d'ailleurs lors d'un congrès que nous avons eu la chance d'accueillir dans notre bonne ville de Tours...
A chaque élection, les animateurs réussissent à avoir les principaux candidats. Ainsi en 2010 lors des Régionales. Pour les législatives ils ont organisé des débats sur les différentes circonscriptions (sur la 3ème le débat a eu lieu à Saint Pierre des Corps et on peut le réécouter là, pour la 2nde circonscription il aura lieu à Montlouis sur Loire le 2 juin de 12 h à 13 h).
Samedi, à la Mairie de Tours, dans une petite salle le hall ayant été envahi par des boulangers faisant de bien bonnes petites choses à base de pain agrémenté de rillettes et autres joyeusetés, 9 candidats ou suppléants (sur 14 en tout) de la 1ère circonscription s'étaient donnés rendez-vous.
(là je pompe Matfanus...) il y avait : Maël Bailly (candidat-suppléant LO), Thierry Lecomte (candidat-suppléant
du NPA), Josette Blanchet (FDG), Jean-Patrick Gille (PS), Caroline Larpent
(EELV), Fanny Siouville (Modem), Christophe Bouchet (PRV), Thibault Coulon
(Divers Droite) et Guillaume Peltier (UMP).
Le débat eut lieu en trois temps :
un temps "société", pendant lequel les candidats ou leur suppléants purent s'exprimer au sujet du mariage pour tous et de la possibilité ouverte aux étrangers non-communautaires de voter
un temps "fiscalité"
un temps "politique et culture", au sujet des alliances envisageables, et de la place de la culture (notamment les intermittents)
programme très riche en une heure d'émission avec 9 intervenants différents bénéficiant du même temps de parole.
Je n'ai pas pu tout noter, tu commences à me connaître je suis un peu feignasse... enfin c'est ce que certains disent...
1er temps : le droit au mariage pour tous, le vote des étrangers
Jean Patrick Gille défendit les engagements de François Hollande, hop. Il précisa que le mariage pour tous pourrait aller vite il suffisait d'un vote simple de l'assemblée. pour le vote des étrangers non communautaires, il faudrait un vote des deux chambres.
Thierry Lecomte rappela que les USA qu'on considérait souvent comme plus réactionnaires que la France avait accepté le mariage pour tous dans certains états. Concernant le vote des étrangers il déclara que le NPA demandait ce droit pour toutes les élections, et pas seulement locales.
Josette Blanchet était d'accord sur les positions de ses deux prédécesseurs.
Fanny Siouville, Thibault Coulon
Thibault Coulon eut une position plus mesurée. J'ai oublié de noter sa position quant au mariage pour tous, mais il regretta que la question du vote des étrangers ne cristallise l'extrême droite. Selon lui la principale question était de refonder la politique d'intégration.
Fanny Siouville déclara que le vote des étrangers était une évidence. Par contre elle remarqua que le mariage avait une réalité religieuse et préfèrerait un PACS amélioré.
Pour Christophe Bouchet ces deux sujets ne sont pas des sujets centraux, il rejoignit ainsi la position de Thibault Coulon sur la nécessité de mieux intégrer les étrangers, et considéra que plutôt que de parler du mariage pour tous, il fallait s'intéresser à la question des enfants et leur qualité de vie, 100 000 d'entre eux selon lui vivant dans des familles homoparentales.
le tour n'était pas fini et déjà je commençais à avoir du mal à tout noter...
Maël Bailly exigea les mêmes droits pour les travailleurs immigrés, répondant ainsi à la question du vote des étrangers
Guillaume Peltier reparla PACS pour la question du mariage pour tous, et intégration plutôt que vote, la réplique "s'ils veulent voter ils n'ont qu'à prendre la nationalité" n'étant pas bien loin.
Caroline Larpent reparla du sujet central selon elle aussi des enfants vivant des des familles homoparentales, 200 000 selon ses chiffres, et petite pique à Christophe Bouchet qui n’avait pas les mêmes qu'elle et qui en faisait tout de même un sujet central aussi.
Lors du deuxième tour sur cette question, Jean Patrick Gille fut heureux de relever que la droite avait tout de même bien avancer sur le PACS dont elle ne voulait pas entendre parler quelques années auparavant et s'en félicité. Il conclut en disant que le débat sur le mariage pour tous allait finir par n'en plus être un, voyant ces progrès, notamment dans le cas de Guillaume Peltier qui fut pourtant un membre de Jeunesse Action Chrétienne. Ce dernier ne fut pas en reste de piques, il se dit toujours aussi surpris de voir la gauche mal à l'aise dès qu'on parle d'entreprise en réponse à Josette Blanchet qui souriait lorsqu'il parla de son projet d'ouvrir un pépinière d'entreprise au Sanitas. Josette Blanchet et Jean-Patrick Gille lui répondirent que leur sourire n'était pas un signe de malaise, juste de la satisfaction car cette pépinière ouvrira le mois prochain.
2ème temps fiscalité et budget
Le tour partit dans l'autre sens. Je n'ai pas eu le temps de noter tout, alors juste quelques déclarations :
Guillaume Peltier, "porte parole d'une droite sociale" dixit himself
Guillaume Peltier : "je suis le porte-parole d'une droite sociale", rires dans la salle, et je pense que ces rires trouveront un écho chez les copains...
Thierry Lecomte : "la dette est illégitime, nous demandons un moratoire", "ainsi nous pourrons nous occuper de la vraie crise, celle environnementale, contre laquelle le combat sera plus dur"
Jean Patrick Gille "nous allons gérer un héritage difficile, après 10 ans de droite au pouvoir", "nous allons rééquilibrer la fiscalité entre les revenus du travail et ceux du capital".
Au cours du second tour de parole sur ces sujets, Josette Blanchet martela que la croissance ne pourrait passer que par une augmentation des salaires. Thibault Coulon précisa que s'il est élu il ne votera pas de budget de l'Etat en déficit. Jean Patrick Gille lui demanda donc de préciser si le budget 2013 était concerné parce que vu la situation dans laquelle se trouvait le nouveau gouvernement il voyait mal comment faire, mais il rappela que le programme du PS tablait sur un retour à l'équilibre en fin de mandat.
Fanny Siouville évoqua un small business act à l'échelle européenne, Caroline Larpent rappela que la centrale nucléaire de Chinon devait s'arrêter en 2029 et que l'on devait se mobiliser dès à présent pour développer les énergies renouvelables, créatrices de croissance.
Guillaume Peltier "stigmatisé"
La fin de ce second tour fut marquée par une déclaration de Guillaume Peltier : "je me sens stigmatisé depuis le début de cette émission, mais vous verrez le 17 juin que je sais rassemblé", la petite goutte d'eau ayant été semble t'il la remarque de Thierry Lecomte sur le fait que contrairement à la tradition de l'émission il y avait autour de la table un représentant de l'extrême droite, caché sous l'étiquette d'un parti républicain.
Et hop, un petite pause musicale pour rasséréner tout ce petit monde, avec, je vous le donne en mille :
et oui le bruit et l'odeur de Zebda, qui seront à Aucard de Tours le samedi 9 juin
Bon allez en vitesse le 3ème temps du débat :
3ème temps : politique et culture
sur la question des alliances pendant et après ces élections fut la première posée.
Josette Blanchet rappela la position du Front de Gauche, le front fera partie d'une majorité de gauche, et ne votera aucune motion de censure lancée par la droite. Il restera vigilant sur le travail du PS.
Thierry Lecomte rappelle que le NPA ne soutiendra pas le PS. Il est content que Sarkozy ait été viré mais appelle à un rassemblement à la gauche du PS. Il profite de l'émission pour interpeller LO et le FdG pour une rencontre dès le 18 juin afin d'envisager une alliance. Pas de réponse des deux représentants. Maël Bailly ne répond que par "fier d'être communiste".
Caroline Larpent situe EELV à gauche de l'échiquier politique. Fanny Siouville explique que selon elle le combat gauche/droite ne correspond plus à la réalité, elle est pour une politique humaine et est contente d'avoir la chance d'être libre. Christophe Bouchet indique qu'il a soutenu François Bayrou au 1er tour de la Présidentielle, la question nous brule les lèvres, mais on nous a demandé de ne pas intervenir : a t'il suivi Bayrou au second, lorsqu'il a voté Hollande ?
Guillaume Peltier indique enfin qu'il luttera contre la politique des clans, nouveaux sourires appuyés dans la salle.
Sur la culture j'ai pas tout noté, juste que Josette Blanchet demandait un statut de salarié pour les intermittents, ce qui me rappela Didier Super demandant il y a quelques années :
tu connais la différence entre un militaire et un intermittent ? Ben il n'y en a pas, enfin si mais tu vas comprendre. Un militaire son métier c'est la guerre, bon heureusement il n'y en a pas tous les jours, alors quand c'est la paix, il s'entraîne pour faire des jolies guerres plus propres. Hé ben l'intermittent c'est pareil ! son métier c'est de faire des spectacles ! malheureusement cette fois, il n'y en a pas tous les jours, alors le reste du temps il s'entraîne il répète pour faire des choses encore plus jolies ! Tu vois ? il n'y a aucune différence entre un militaire et un intermittent. Enfin si en fait il y en a une. Le militaire il est payé même s'il n'y a pas la guerre, par contre l'intermittent... (spéciale cacedédi à Gildan)
Thibault Coulon rappela que la culture est créatrice de richesses, ce qui provoqua un malentendu avec Maël Bailly qui comprit "richesses" au sens pécunier...
Thierry Lecomte en appela à la contre culture, et à un système de subventions moins compliquées pour les acteurs culturels comme radio Béton par exemple.
Fanny Siouville déclara qu'il fallait repenser Hadopi, fausse bonne réponse à un monde digitalisé. Christophe Bouchet expliqua qu'en tant qu'auteur d'écrits il voulait défendre les droits d'auteur.
Enfin l'émission se conclut sur une déclaration de Guillaume Peltier qui annonça l'organisation d'une fête ligérienne à venir, s'appuyant sur les la culture locale. Petit clin d'oeil aux identitaires ? Et surtout quelle culture locale ?
Voilà, j'ai essayé de relater au mieux cette émission, elle est rediffusée mardi de 10 h à 11 h sur radio béton (93.6 Mhz en Touraine, ou sur le site internet pour le reste du monde) et devrait bientôt être disponible sur le site de l'émission.
Et maintenant quand Nicolas me montrera son badge France 2 je pourrais moi aussi faire mon cake !