La guerre d'Algérie se
déplace en France, avec des plastiquages ou des assassinats
attribués à l'OAS ou au FLN. Et alors que le principe de
l'indépendance est acquis (négociations ouvertes à Evian en mai)
le Préfat de Police de Paris, Maurice Papon, pour répondre à la
demande des forces de police, prend un arrêté le 5 octobre 1961
mettant en place un couvre-feu de 20 h 30 à 5 h 30 pour tous les
« Français musulmans d'Algérie », sous couvert du
Ministre de l'Intérieur Michel Debré.
Le FLN décide
d'organiser une manifestation pacifique pour protester contre cette
décision. L'appel est lancé pour que le
17 octobre 1961, de Paris et sa banlieue convergent vers les
grands Boulevards parisiens. « Sans arme » et en famille,
précise la circulaire (présentée dans le document ci-dessous : 17
octobre 1961 au travers des documents d'époque) appelant à cette
manifestation.
Ils seront accueillis par
des forces de l'ordre, à cran, et prêtes à en découdre. 30 000
manifestants, plus
de 12 000 arrestations, 200
morts environ, certains jetés à la Seine. Il s'était jetés
dans la gueule du loup, comme l'écrivit Kateb Yacins, dans un poème,
mis en musique plus tard par les Têtes Raides :
Triste anniversaire, et
encore aucun
hommage officiel prévu par l'Etat Français.
Dans l'attente du
webdocumentaire
de Raspouteam, celui de primitivi :
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C'est pas avec Martine Aubry présidente que ça va changer.
RépondreSupprimertu es bête :)
RépondreSupprimerAh merde ! Je voulais dire "beau billet".
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