mardi 9 décembre 2008

La sanction n'a pas tardé pour Bastien Cazals

Le directeur d'école, dont je vous avais parlé dernièrement et qui avait écrit un courrier au Président de la République pour lui annoncer son entrée en désobéissance, a été reçu (convoqué) lundi 8 décembre par son Inspectrice d'Académie.

Le rapport fait par cette Inspectrice semble avoir eu toutes les facilités à remonter la voie hiérarchique et les sanctions à redescendre. Résultat de cette étonnante célérité : Bastien CAZALS est sanctionné et on lui retient 5/30ème de son salaire, soit 5 jours de salaire de moins sur sa fiche de paie de décembre.

Il ne fait pas bon défendre sa conception de l'école...

Ses supérieurs doivent trop lire l'Express et ne doivent pas réussir à le croire. Ou bien la guerre contre les sachants est-elle en train de devenir une guerre totale.

Toujours est-il que dans ces conditions on ne peut que soutenir l'initiative relayée par Hervé Nowak !

13 commentaires:

  1. mais sous quel régime vivons-nous ?!

    RépondreSupprimer
  2. Désobéissance revendiquée comme telle (même si on la maquille sous le nom de "résistance") entraînant une sanction : rien de plus normal, il me semble.

    J'ajoute que je ne me prononce pas sur le fond de l'affaire (dont je me fous), ni sur le droit de cet homme à ne pas être d'accord avec les décisions de son ministre de tutelle, droit tout à fait légitime qui, s'il était cohérent, aurait dû entraîner sa démission de l'Éducation nationale.

    J'observe pour finir que, de nos jours, les directeurs d'école ne savent plus écrire en français (on ne déclare pas la guerre "contre"...).

    RépondreSupprimer
  3. @dedalus on ne va quand même pas se plaindre de l'efficacité de l'administration ?

    @Didier Goux : démissionner ? je ne pense pas que ce soit une solution
    Bastien Cazals s'étonne surtout de la célérité de la sanction (24 heures c'est trés court). Sur le guerre contre euh oui en effet...

    RépondreSupprimer
  4. La sanction pécuniaire, c'est la nouvelle forme d'emprisonnement.

    Comme tu le dis, ça n'a pas tardé !

    Bésitos

    RépondreSupprimer
  5. Cela ne m'étonne pas que certains prêchent la démission...

    Je pense qu'il paie déjà assez cher un certain panache et du courage. Sur le fond et la forme.

    RépondreSupprimer
  6. Mtislav, soyez gentil avec moi ! vous savez bien que je n'ai pas toute ma tête...

    Et je n'ai rien "prôné" du tout, moi !

    RépondreSupprimer
  7. On ne s'oppose pas à son employeur comme ça, sans rien risquer...

    Et le public a vocation à devenir identique au privé.

    Tout ça est donc tout à fait logique.

    Tout cela est proprement débectant. D'autant plus que ce n'est même plus surprenant.

    Quant à la démission, soyons sérieux : qui fait l'école ? Les enseignants et directeurs, en dépit de son démantèlement progressif. Ils n'auraient pas leur mot à dire ?

    RépondreSupprimer
  8. @Eric Citoyen l'administration est parfois super rapide

    @Mtislav oui cet homme est courageux, quand on connaît un peu les arcanes de l'Education Nationale

    @Didier Goux pas prôné, prêché...

    @Dorham non ce genre de sanction n'est même pas surprenante,

    RépondreSupprimer
  9. salut mon gael.Je t'ai taggué dans une chaine blog.va voir.
    http://minurl.fr/3al,

    RépondreSupprimer
  10. Dans notre monde, il ne fait pas bon, en effet s'opposer, et ça à beaucoup de niveaux...

    RépondreSupprimer
  11. C'est pour ça qu'il vaut mieux désobéir par équipe. (Par exemple c'est par école entière qu'on décide de ne pas faire cette mascarade de "soutien". )

    RépondreSupprimer
  12. Euh je venais dire : merci d'en avoir parlé !

    RépondreSupprimer
  13. @Romain mettre en avant mon inculture crasse ?!

    @Christie oui

    @MArie-Georges l'union fait la force en effet

    RépondreSupprimer

laissez moi un commentaire, ça fait toujours plaisir

(ne vous fâchez pas par contre, j'ai modéré les commentaires pour les billets ayant plus de 5 jours)