Migrations, drames humains

En 2008 déjà les migrations massives vers l'Europe interrogeaient. Et les autorités avaient semble t'il du mal à saisir les drames qui se nouaient. Le Conseil Général du Doubs censurait par exemple un ouvrage de Karine Epenoy intitulé "Demain je reviendrai", destiné au jeune public et sensibilisant sur le fait que les migrants n'avaient finalement guère d'autre choix que de retenter leur chance en cas de reconduite à la frontière. Je l'ai déjà dit en 2009, et cela paraît une telle évidence que je serai sûrement amené à le répéter... Et d'autres comme le Partageux s'en émeuve aussi.



Car contrairement à ce que veulent laisser penser les droites extrêmes ou celle qui se dit républicaine, mais qui à Tours supprime les subventions aux associations qui lui déplaisent, les migrants ne migrent que très rarement par choix. Les causes de ces mouvements de population de plus en plus massifs (3% de la population mondiale ne résiderait pas dans son pays d'origine, si on est 6 miliards ça représente 180 millions, soit trois fois la France) sont multiples :

• catastrophes écologiques,
• épidémies,
• guerres et épurations ethniques ou religieuses,
• difficultés économiques

Terra Eco propose aujourd'hui quelques témoignages qui ramènent un peu sur terre, et démontent le mythe du migrant envahisseur, venant remplir sa mission du Grand Remplacement, thème si cher à de nombreux réactionnaires.

Une émission du Dessous des cartes sur Arte propose une visualisation des causes et modalités des migrations :


Dessous des cartes - Migrations 1/3 (Le) par Ledessousdescartes

Les drames des jours derniers, qui ne doivent pas faire oublier que ces naufrages en Méditerranée ont causé la mort  de 3 072 personnes en 2014 (données Organisation internationale pour les migrations). Nous ne sommes qu'en Avril et déjà 1 650 personnes auraient péri...

Alors que faire ? renforcer encore la Forteresse Europe (à propos je te rappelle qu'Asian Dub Foundation sera à Tours pour Aucard de Tours)? 


Ou bien l'Europe ne pourrait pas en faire plus pour agir en amont ? Quelques pistes en ce sens sont proposées par Carine Fouteau sur Mediapart. Hervé Torchet aussi.

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