From Comète le 27 aout 09 |
samedi 29 août 2009
7 minutes 41, c'est court !
jeudi 27 août 2009
l'autoroute (3)
Tous les jours il passait toujours un petit peu de temps sur son pont. Mais ce qu'il préférait, c'étaient les jours de départ en vacances ou en week-end. Il se mettait alors du côté du pont qui regardait la mer, là-bas, plein ouest. Et il laissait partir son imagination. Celle-ci passait de toit d'automobile, en casque de moto, tout en évitant pas les puissants semi-remorques qui sillonnaient l'autoroute en tous sens.
Il sentait tous ces gens heureux et impatients de mettre le plus de distance entre leur vie de la semaine et leur destination du week-end. Certains devaient aller à la mer, pêcher ou faire du bateau. Ou tout simplement se baigner. Ah ce qu'il aimerait voir la mer ! Pas à la télé, mais en vrai! Au restaurant, un jour, une famille s'était arrêtée au retour de leurs vacances d'été. Une petite fille, comment s'appelait-elle déjà ? Marina ? Maéva ? Ah il ne se souvenait plus... Pourtant qu'elle avait été gentille!elle avait joué avec lui, pendant que le repas (saucisses-frites-tarte aux prunes) se préparait.
Leurs premiers mots furent de s'échanger les banalités habituelles (« comment tu t'appelles ? T'habites où ? »et toutes ces sortes de questions qu'on se sent obligé de poser, mais dont on n'écoute que distraitement les réponses quand on est un petit garçon, bloqué dans un resto-route et qui se trouve face à une fille aux yeux qui ressemblent tant à la mer !). Vert, mauve, gris, bleu, toutes ces couleurs se mêlaient en petites vagues, dans des yeux en amande si grands qu'il se souvient s'être dit qu'il aurait pu y nager la brasse coulée.
« Majda !viens ! On repart ! On a encore de la route ! (ah ça y est il se souvenait ! Majda...)
- j'arrive ! Écoute : il faut que j'y aille. On s reverra peut-être l'année prochaine, on s'arrêtera sûrement ici.
- Non...
- Non quoi ?
- On se reverra pas...
- ben pourquoi ? Tu vas déménager ?
- Non c'est juste qu'il y aura un autoroute, alors les voitures passeront plus au restaurant, d'ailleurs il existera plus le restaurant...
- ah... Tiens je te donne ce coquillage ! Je l'ai trouvé à la mer ! »
Ah Majda, peut-être est-ce ta voiture qui passe vite, sous lui. D'ici il n'a qu'une vue rapide sur les vitres des autos. Et encore de haut. Alors comment savoir ? Si ça se trouve elle le cherche des yeux elle aussi :
« papa, tu te rappelles l'année dernière ?
- oui ? Quoi l'année dernière ?
- Ben on s'était pas arrêté dans un restaurant ?
- Ah oui... Tu te souviens de ça toi ? C'était pas la tour d'Argent pourtant... Ho ça devait être dans le coin, le patron m'avait parlé d'un pont en chantier...
- Oh regarde là-haut ! Sur le pont !
- Quoi ? Ah trop tard... on est passé dessous, tu as vu quoi ?
- Ben le petit garçon du restaurant, on s'arrête ? Juste pour aller lui dire bonjour, je l'aimais bien !
- Non mais ça va pas non ? On est sur un autoroute ! On s'arrête pas comme ça !
- S'il te plaaîîîîtttttt
- bon bon bon, qu'est-ce que je ferais pas pour toi !
La voiture ralentit rapidement, il la voit car il a traversé le pont après avoir reconnu Majda ! Il est sûr que c'est elle !
Il court et voit la voiture s'arrêter sur le bas-côté ! Il appelle Majda ! Elle le voit !Elle fait de grands signes avec ses bras !
« Réveille toi mon chou ! J'ai pu rentrer plus tôt pour prendre le petit déjeuner avec toi avant l'école ! »
La main de sa mère dans ses cheveux lui disaient qu'il rêvait encore, que Majda avait réussi à le rejoindre sur son pont, mais le son de la voix le ramena à la réalité.
Il serre fort dans sa main son petit coquillage, si fort que le bord coupant le fait saigner.
mercredi 26 août 2009
Un peu de patrimoine "pittoresque" tourangeau
Bon aujourd'hui, il pleuvait, donc pas de parc. On est allés dans le vieux Tours. Quoi on n'est pas logique ? Mais si ! En ville il y a toujours un p'tit coin pour s'abriter, un peu mieux que sous les arbres qui commencent déjà à perdre leurs feuilles. Et donc rue Colbert n est tombés sur un passage couvert qui date du moyen-âge, le dernier encore entier sur Tours si l'on en croit certains sites.
From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09
On notera que les gens au moyen-âge n'étaient pas bien grands. Ou alors les petites dimensions étaient elles faites pour obliger les utilisateurs de ce passage à se voûter.
From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09
Car le Passage du Coeur Navré avait une fonction bien particulière : c'était le passage emprunté par les condamnés à mort ou au pilori pour se rendre place Foire le Roi depuis la rue Colbert (qui ne devait pas s'appeler comme ça à l'époque). Là où avaient lieu les exécutions.
On a donc à Tours notre équivalent du Pont des Soupirs vénitien (à ne pas confondre avec celui de Cambridge qui ne conduisait pas des étudiants indisciplinés vers la mort, mais vers leurs examens).
Allez hop quelques photos :
From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09
vous voyez, j'invente rien, hein ?
From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09
impressionnant ce qu'un amas de cailloux savamment disposé sur des bouts de bois peut tenir longtemps
From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09
le charme des maisons anciennes : rien n'est droit, tu n'as donc que des excuses à foirer la pose d'étagères
From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09
En fait c'est le rapprochement de ces deux maisons qui créé le passage. Après on s'étonne que les incendies étaient si dévastateurs au Moyen-Âge
From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09
un graffiti, mais un peu plus moderne
From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09
les rastas sont partout
From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09
c'est impressionnant tout de même la mise en place de ces colombages...
From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09
le passage vu depuis la rue Colbert
Et puis un peu plus loin, la maison dans laquelle on fabriqua l'armure de Jeanne d'Arc, avant qu'elle n'aille bouté l'Anglais hors d'Orléans. Elle ferait bien de revenir, il y a un nouveau sinistre personnage à la tête de cette riante bourgade.
From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09
ne laissez pas de commentaires trop fastidieux à répondre, là je suis dans le train pour le Kremlin Bicêtre :)
hop en route pour le Kremlin Bicêtre
mardi 25 août 2009
l'autoroute (2)
Depuis ce matin-là, quand il voyait passer une voiture noire aux vitres teintées comme dans les films, sous son pont, il ne pouvait s'empêcher que c'était son père qui écumait encore et encore l'autoroute !
Depuis le départ de son père, sa mère n'était plus que l'ombre de la maman qu'il avait chérie. Seuls lui subsistaient les souvenirs émus de fêtes foraines, de gâteaux délicieux les dimanches heureux... Mais elle était toujours présente, même ici sur le pont. Il n'avait qu'à le traverser, regarder au loin les feux des voitures ralentissant avant la barrière et l'imaginer dans sa guérite rendre la monnaie aux vacanciers en partance ou aux VRP qui n'avaient que des billets pour le péage.
Mais ce qui lui plaisait surtout quand il était là, c'était de regarder les voitures et les camions passer. Il se plaisait à penser que l'un de ces véhicules finirait bien par s'arrêter pour l'emmener. Loin. Vite. Ailleurs.
Le conducteur se dirigea vars la porte du restaurant. Le silence s'abattit sur la salle. Des tables au comptoir, derrière lequel officiait son père, les regards se braquèrent vers l'étranger.
Il était vêtu de noir, de la tête au pied. Des lunettes de soleil miroirs cachaient ses yeux. D'un long regard panoramique il balaya l'assistance. Chacun se sentit parcouru d'un frisson quand les yeux l'effrolèrent. « Long John Silver », murmurèrent la plupart.
Il se dirigea vers le bar. Son père tentait de dissimuler son appréhension. Il l'avait lui aussi reconnu. Le Sheriff lui avait demandé, comme à tous les commerçants, d'apposer bien en évidence l'affiche « Wanted for road piracy ».
Le routier atteignit enfin le comptoir. « une bière, et qu'ça saute ! ». Un verre, tenu par une main ayant du mal à cacher son appréhension, lui parvint.
« Je suis venu chercher ton fils !
- …
- ton fils ! Le p'tiot qui se cache dans le coin-là ! Ben il faut que tu me le laisses !
- il n'en est pas question !, hurla sa mère qui se précipitait en s'essuyant les mains à son tablier.
- Comment ? C'est les bonnes femmes qui font la loi dans ce trou ?! Bon trêve de plaisanterie, j'en ai besoin, et le premier ou la première (avec une oeillade à l'attention de ma mère) qui s'interpose aura du mal à récupérer tous ses os ! »
Il sentit la forte main l'agripper, et le traîner par le bras vers le parking !
« Mamaaannnnnnnn ! »
Il se réveilla en sueur dans son lit, sa mère ne viendrait pas le réconforter : elle était de nuit aujourd'hui.
lundi 24 août 2009
l'autoroute (1)
Merci Madame Kevin de m'avoir redonné envie !
From Drop Box
Le menton posé sur la balustrade, les yeux dans le vide créé par ces toits de bolides passant à toute allure, il rêvait.
Depuis quand venait-il là au fait ? L'autoroute il l'avait vu naître il y a une dizaine d'années. À l'époque ses parents tenaient un resto-route sur la nationale. Celle qui va de la capitale départementale à celle de l'autre département (enfin on dit capitales pour faire bien hein ? En gros on pourrait parler de bourgades). Le resto était planté à mi-chemin, une distance finement calculée du temps où les automobiles et surtout leurs occupants n'avaient pas le courage ou la volonté de faire tout d'une traite.
Les gens du chantier avaient trouvé cette position pratique. Ils en avaient fait leur QG pour la partie de chantier qui devait leur prendre un peu de temps. En effet, il fallait transformer le croisement de routes sur lequel trônait le restaurant, par un pont autoroutier permettant aux gens du coin de pouvoir continuer à aller faire leur courses dans le village de l'autre côté du futur autoroute. Forcément ça prend un peu plus de temps ce type de travaux. Au début, son père avait vu plutôt d'un bon oeil cet autoroute. Le Maire, suite à une réunion à la Préfecture, avait couru prendre l'apéro et avait lancé sa petite bombe : le village était pressenti pour accueillir une aire de service ! Avec restaurant ! Et comme lelui avait dit le Secrétaire Général de la Préfecture, les sociétés d'autoroute n'aiment pas trop s'embêter : on lui proposerait très certainement la gérance de ce restaurant ! Par contre si son père pouvait accepter la proposition, d'accord un peu basse, mais tout de même, pour son restaurant et son terrain, ça débloquerait pas mal le schmilblick ! Son père resservit une tournée générale de jaune ! Et comment qu'il allait accepter leur offre ! « tu te rends compte chérie ? Un restaurant sur l'autoroute ?! Allez prends donc un petit cinzano pour fêter ça avec nous ! Et toi petit ? Une menthe à l'eau ? Ou bien ou bien … un COCA ?! Ho ! Ma bichette, c'est fête ! T'as entendu m'sieur le Maire ? Le p'tit a bien droit à un coca ! »
Ah c'était vraiment le bon temps il n'y a pas à dire ! La balustrade commençait à lui chauffer le menton... mais il était obnubilé par ces rectangles de couleur de longueurs différentes qui passaient à tout allure sous lui. Ça lui rappelait le jeu vidéo que son père avait fait installer dans le resto : « écoute mon amour, il y a des ouvriers qui vont venir dans le coin ! Et ils n'auront pas grand chose à faire le soir. Alors je pense qu'on peut bien faire un petit effort financier ! ». Un petit effort financier qu'il avait dit, alors que les deux gars de la société de jeux vidéos branchaient la machine. Dessus il y avait écrit « Triple Action : racing car ». Il eut droit à la première partie, offerte par le technicien qui voulait vérifier que « tout tournait normalement ». Comme il était trop petit il était monté sur une chaise pour voir l'écran.
From Drop Box
Et ils étaient arrivés. Ils avaient planté leurs cabanes de chantier près de leurs engins, dans le champ du père Mathurin. Ils étaient nombreux. Ils venaient de loin pour la plupart et avaient passé toute la durée du chantier sur le site. En étaient-ils tristes ? Ou soulagés ? Il n'avait jamais réussi à le savoir. Il avait surpris des regards dans le vide, devant un énième demi, tard. Mais il avait aussi assister à de véritables fêtes de famille dans le resto à l'occasion d'anniversaires ou de colis reçus. Car le restaurant était vraiment devenu leur QG. Une fois les engins arrêtés, tous se précipitaient aux cabanes de douche pour venir prendre l'apéro. Certains se montraient cajoleurs avec sa mère, son papa détournait les yeux. Il devait penser qu'ils pouvaient bien faire un petit effort tous les deux devant la manne représentée par ce chantier et surtout la perspective de l'aire d'autoroute.
Mais quand le pont fut fini, son père posa LA question. Il avait fait le tour du chantier et ne voyait pas trop où elle allait être cette aire d'autoroute. D'ailleurs le Maire n'avait plus d'infos de la Préfecture et se faisait plus rare au restaurant.
Un silence de plomb s'abattit sur la salle. « Une aire ? Ici ? Qui vous a raconté ces conneries ? C'est l'autre équipe, là-bas à la grosse ville du coin qui s'en charge. Vous savez les grosses bourgades ont souvent plus de poids et ici, ben c'est un peu le trou du cul du monde tout de même... »
Jamais il n'avait vu son père aussi abattu. En y réfléchissant bien, il se demandait bien si ce n'était pas ce jour-là que son père avait décidé de mettre les bouts.
la chaîne "et toi tu votes pour qui, ma bichette ?"
Dans la blogosphère on se pose parfois des questions curieuses. Dernièrement Mathieu a lancé une chaîne sur le thème « pourrais-tu vivre avec quelqu'un qui pense de manière radicalment différente à le tienne, notamment en politique ?».
Juan, sur une de ses innombrables annexes, Yann, Némo et la banane bleue ont répondu et ont souhaité me taguer à mon tour...
Tout le monde a répondu de fort belle manière.
Alors je vais prendre la manière du gauchiste bourrin, et joindre ma voix à celle de Theo Hakola en vous susurrant : « il n'y a pas de jolie fille à droite » (merci à Croytaque d'avoir retrouvé cette vidéo)
« Margaret Thatcher est si affreuse
que pour se maquiller il lui faut une agrafeuse
Nancy Reagan est tellement monstrueuse
qu'elle se coiffe à l'aide d'une agrafeuse
Brigitte Bardot a toujours été un cageot
Elle effarouche les plus farouches de ses chiens
Leni Riefensthal est moche jusqu'à la moelle
Le bon reflet de son art Hitlérien
Line Renaud fait un peu crapaud
mais pas autant que Marie-France Garaud
Alors on ouvre les yeux et on respire mieux
quand elles se cachent derrière leurs Figaro
Mireille Darc a l'air assez smart
tant qu'on ne la voit pas de près
Mais même cette Mireille est une vraie beauté
à côté des dames Stirbois et Megret...
L'habit fait le moine et l'air fait la chanson
L'envie de jambon fait cochon qui boite
Et comme on dit en français, du terroir à l'Elysée :
Il n'y a pas de jolie fille à droite
Pardon mais, comme on dit en latin : Facit indignatio versum
Depuis qu'elle envoie au président Chirac
les plus belles de ses fleurs
Marie-José Pérec a perdu son éclat
sauf aux yeux des publicitaires
Et Françoise Hardy est bien plus jolie
depuis qu'elle ne salue plus les copains réactionnaires
Les Spice Girls hideuses sont bien plus disgracieuses
depuis qu'elles vénèrent Madame Thatcher
A Salt Lake City au fond de mon pays
les filles du coin font vraiment peur
Car ces Américaines votent Républicain
comme l'effrayante femme de mon frère
L'habit fait le moine et l'air fait la chanson
Caresser la crasse fait des mains moites
Et comme on dit en français et Dieu sait si c'est vrai :
Il n'y a pas de jolie fille à droite
Et, comme on dit en italien : Se non è vero, è bene trovato...
Eva Braun avait une dégaine, une dégaine si vilaine
que son fiancé l'a épousée en cachette
Mais peu de temps après il a dû la regarder
et il s'est tiré une balle dans la tête...
L'habit fait le moine et l'air fait la chanson
Et quand une femme tourne à droite, elle va contre ses dons
Elle va contre son cœur et son âme se déboîte
Les ténèbres la pénètrent et le diable l'exploite
Et ça se voit à la perte de sa beauté
Sa nature révoltée dans ses yeux miroite
Alors on dit en français, je ne l'ai pas inventé :
Il n'y a pas de jolie fille à droite
Et, comme on dit chez moi : On the left they're hot and on the right they're not »
les paroles parlent d'elles-mêmes non ?
Allez hop je repasse le bébé à Mtislav, Madame Kevin, Gabale, Monsieur Poireau, Mlle Cigüe (juste pour tendre une perche pour le 27), Marie-Georges, et qui voudra.
dimanche 23 août 2009
Un jour, un parc : le parc de la Perraudière à Saint-Cyr-sur-Loire
Nous nous sommes rendus dans ce parc car nous souhaitions voir le spectacle de marionnettes, « Pierre et le loup » par la Compagnie Mariska.
On a quand même pris à coeur de tester ce parc. Pour cela on avait le matériel habituel :
des poussettes |
du pain pour les bestiaux (ici un jar)
|
Et bien sûr notre bonne humeur habituelle !
Bon les poussettes ont rapidement été abandonnées ou traînées à l'envers, car comme à Tours, les allées sont gravillonnées de telle façon que les roues s'y enfoncent inexorablement...
Par contre il y a des animaux sympas ici aussi ! Un jar (on en a parlé plus haut) et une oie (qui se cache au fond pour prendre son bain), dans un enclos rempli de canards.
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mais aussi des chèvres, des poules de toutes les couleurs et toutes les formes et surtout des paons ! Très beaux :
From saint cyr perraudiere 16 aout 09
From saint cyr perraudiere 16 aout 09
Ils sont beaux, hein ?
Alors bien évidemment il y avait des jeux aussi, et là j'avais été malin, en plus du matériel habituel, on avait amené avec nous un grand-père et une grand-mère, ce qui me permit de m'allonger comme une larve sur la pelouse pendant qu'un cheval et une moto faisaient l'objet de terribles batailles qui auraient fait pleurer un Conan le Barbare !
From saint cyr perraudiere 16 aout 09
Le bon point de ce parc est que les jeux ne sont pas en plein cagnard !
Le castelet étant en bas du parc, nous nous mîmes en route prestement : l'heure tournait et il n'était pas question de louper le pestacle !
Avant d'entamer la descente, un souvenir d'Honoré de Balzac qui vécut sur la commune et y possédait d'ailleurs un domaine nous amena à regarder la Loire autrement,
From saint cyr perraudiere 16 aout 09
En effet, après ces quelques mots, on la voit encore plus belle que d'habitude la Loire, non ?
From saint cyr perraudiere 16 aout 09
From saint cyr perraudiere 16 aout 09
La descente est longue depuis le haut du coteau jusqu'au castelet, heureusement elle se fait à l'ombre de grands arbres et il y a même une cascade à mi-parcours qui rafraîchit bien !
From saint cyr perraudiere 16 aout 09
enfin nous sommes arrivés au Castelet, à temps pour voir le rideau s'ouvrir :
From saint cyr perraudiere 16 aout 09
l'oiseau :
le chat :
le …. brrrrr... loup :
les chasseurs (on ne sait pas si c'est ceusses qui ont rejoint l'Ump ou si c'est ceusses qui préfèrent aller voir Frêche, enfin toujours est-il qu'ils font beaucoup de bruit pour pas grand chose...)
From saint cyr perraudiere 16 aout 09 |
Les filles furent très attentives aux aventures du canard, du loup, des chasseurs et bien sûr du grand-père qui finit pendu au grillage pour dire au-revoir :
From saint cyr perraudiere 16 aout 09 |
From saint cyr perraudiere 16 aout 09 |
From saint cyr perraudiere 16 aout 09 |
Le spectacle était assuré par la Compagnie Mariska, il y a des spectacles tous les mercredis et dimanches après-midi, à 16 heures. Euh le tarif est un peu prohibitif, je trouve, il en va de 5 euros (tarif unique que tu sois petit ou grand), mais le spectacle qu'on a vu est de très bonne qualité... Toutes les dates sont là et spectacles sont là.
En remontant (le plus dur dans l'histoire en fait) on a pu retourner sur les jeux. Et là, les filles ont trouvé un gendarme. C'est intriguant ces petites bêtes !
From saint cyr perraudiere 16 aout 09 |
vendredi 21 août 2009
une petite compile pour cette fin d'été
les français : le peuple le plus productif au monde
c'est le titre d'une analyse de the business insider de l'étude "prix et salaires" d'UBS, que nous a dégoté Maxime !
Bon le résumé fait par UBS fait encore état d'une intox déjà dénoncée par Ronald en 2007, et dont Nicolas nous avait prouvé que même l'OCDE en rigolait : on travaillerait moins en France qu'ailleurs dans le monde... Mais bon, lisons l'analyse de ze business insider, qui ne doit pas être une filiale de l'Humanité...
Ils reprennent les chiffres de nationmaster.com sur le PIB, et là, la France, qui serait la lanterne rouge au niveau du temps de travail, serait 18ème. Et nos économistes de rigoler doucement :
"This puts the French Labor Alpha at about $0.50 GDP/Capita/Hour over the US. It may sound small at first, but add that up across millions of people, and a few decades. Now you've built a lesson for the rest of the world to learn. Winning is not about working hard. It's about working smart... and less. As the French know well."
jeudi 20 août 2009
bienvenue Arnaud !
Moi je serais Gularu je postulerais, je serais assuré d'avoir un lien... Mais bon...