mercredi 4 janvier 2012

Histoires de TVA


Ce qui est fou dans cette histoire de TVA sociale annoncée pour le Printemps c’est que l’on ne parle quasiment plus de la hausse de TVA réduite décidée  en décembre et appliquée depuis le 1er janvier. On passe donc de 5.5 % à 7 % sur certains produits et services. Une vraie liste à la Prévert, consultable ici.
Et maintenant, pour lutter contre les délocalisations (la démondialisation tant qu’à faire), le gouvernement (enfin on pense que tout le monde y est d’accord) propose une TVA dite sociale, qui compensera des diminutions de charges patronales (…) en augmentant la TVA de 19.6 % à 23 ou 24 %.
TVA sociale ? Quand on voit le Bronx que met l’augmentation de la TVA réduite depuis le 1er janvier (les services fiscaux viennent de sortir 30 pages pour tenter d’expliquer le mécanisme, alors je crains que les commerçants par exemple, qui te vendent un café à 5.5 % accompagné d’un croissant à 7 % et d’un œuf à 5.5 % (parce que tu pourrais l’emmener chez toi puisqu’il est emballé dans sa coquille, ah oui mais attention ! il a été acheté quand l’œuf avant ou après le 1er janvier ? si c’est avant on devrait pouvoir le facturer à 5.5 % et pas à 7% ça tombe bien il est à 5.5 %, comme les œufs de beluga), je suis pas sûr qu’on la voit tout de suite s’appliquer. Surtout que ça ne correspond pas vraiment aux engagements de 2007...

aidons le Gouvernement : la TVA fait pousser les plantes, les tests le prouvent
aidons le gouvernement (2) : la TVA te donne de la force !
Aidons le gouvernement (3) : par contre faudrait faire oublier ce tract... on est passé à 7 %


Ah ben me v’là à faire des billets « économiques » comme Captain Haka maintenant… ça va vraiment pas moi, je résiste pas au flood la campagne va être longue
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Le calendrier de poche de chez le coiffeur

Avant le réveillon du nouvel an je suis allé au merlan (expression honteusement pompée chez Nicolas), afin d’être sinon le plus beau tout du moins présentable (car contrairement à David Burlot, j’y vais de temps en temps chez le coiffeur). Et comme je voulais pas ressembler à Borloo ou Didier Super (plus proche physiquement, qu’on nous prend même pour des sosies !)  j’ai préféré finir par prendre rendez-vous.

D’ailleurs je dis merlan, mais je devrais pas, j’l’aime bien ma coiffeuse, elle pratique son art à deux rues de chez moi (une clope aller, une clope retour) et surtout ne prend pas cher. Pas comme les ceusses des grands salons parisiens ou de Courbevoie, qui coiffent des hommes politiques comme François Hollande en trouvant intelligent de ressortir d’un fond de tiroir de la gomina, et doivent coûter la moitié d’un budget de campagne. Ma coiffeuse elle a certainement pas appris sur une tête de Barbie., elle est douée, et réussit même à me faire papoter, ce qui est un exploit vous dirait sûrement Mtislav, qui me trouve « aussi bavard qu’un coffre suisse » mais bogosse donc ça compense. En plus elle est merveilleuse, quand je lui dis comme d’habitude, elle fait comme d’habitude , bien que je ne me souvienne pas lui avoir jamais dit ce que je souhaitais comme coiffure, étant un peu court en matière de mode capillaire.
Bon où en étais-je ?
Non il n’y aura pas de photo avant après, je tiens à conserver un minimum d’anonymat, essayant de me protéger des hordes de jeunes femmes accortes qui ne manqueraient pas de se précipiter à Tours, dès ma trombine connue, mettant en péril ma vie de famille…

Ah oui les calendriers de poche !

Figurez-vous que devant la machine à café, fouillant mes poches à la recherche d’une piécette qui m’aurait permis de me régaler d’un café long sucré, je tombais sur un carré de papier cartonné. Retirant ma main de ma poche, mes doigts embaumaient un doux entêtant fort parfum, qui embauma rapidement l’espace.  Intrigué je retentais une plongée dans cet espace bien occupé qu’est la poche de mon manteau (clés de maison, ipod, appareil photo, gadget tintin d’une grande chaîne de restauration rapide, téléphone, un écureuil Kinder (que j’ai fini par chiper à mes filles, bonne année aussi Noisette), mouchoirs (pas tous aussi propres que je la décence le voudrait), etc… j’ai de grande poches et pas de sac), et en tirais un antépénultième artefact : un calendrier de poche, parfumé ! Calendrier qu’avait dû m’offrir ma coiffeuse lors de ma dernière visite.

Jusque là rien de très normal, tous les ans des parfumeurs refourguent aux salons de coiffure des calendriers de poche, aspergés de parfums aux noms exotiques tels que « Cap Noir », « Elixir », ou que sais-je encore. Bref des parfums que tu trouves surtout chez les camelots du marché (enfin les bons hein ?) et dont tu ne connais pas le nom avant de l’avoir vu sur l’étal. Un modèle femmes, un modèle hommes, sur lesquels on a pris soin de vider la moitié d’un flacon, pour que l’odeur tienne une année (au moins, je crois en avoir retrouvé une fois, un vieux de 4 ans dont l’odeur était encore plus forte que celle des mégots du cendrier de la voiture dans lequel il était).

J’ai toujours connu ça, depuis gamin. Et quelle ne fut pas ma surprise devant l’étonnement de mes collègues : sur 4 ou 5 présents (hommes et femmes) aucun n’avait jamais entendu parler de ces calendriers de poche parfumés !

Ben merde alors ! Ils vont jamais chez le coiffeur ou bien ?


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mardi 3 janvier 2012

2012, année johannique [titre librement inspiré]

Le 6 janvier on fêtera les 600 ans de la naissance de Jeanne d’Arc (enfin fêtera, on sait pas trop, Orléans fera sa traditionnelle fête johannique à la mi-mai, et autrement on n’entend pas parler particulièrement d’évènements marquants).

En touraine aussi on pourrait pourtant fêter des trucs avec Jeanne d’Arc :

·         Sa venue au château de Chinon (rencontre avec le Roi immortalisée par Arthur H lors d’un mémorable concert)

·         Son passage à Tours pour se faire faire une armure
·         Sa venue à Sainte Catherine de Fierbois (via le Pont Girault) pour aller prendre son épée



Gravure pont girault / vitraux sainte catherine





Mais bon, on n’est pas chauvins, on va laisser aux Orléanais une occasion de s’amuser ;), c’est pas souvent par chez eux…


D’ailleurs ces fêtes johanniques, en la bonne ville d’Orléans sont une tradition plus que centenaire. La première fête, un spectacle basé sur « le mistère du siège d’Orléans » (avec un « y » à mystère » on trouve une autre version plus récente de 1894), pièce dont le nom de l’auteur n’est pas clairement définie, eut lieu en 1435 (lire la préface du bouquin). Le commanditaire de cette fastueuse représentation n’était autre que Gilles de Rais, Connétable de France, qui avant ses ennuis judiciaires, était un véritable héros en tant que compagnon de la première heure de la pucelle. Jacques Martin, dans « le lys et l’ogre », une aventure de Jhen, revient sur cet épisode de l’histoire de la Ville d’Orléans (mettant même en scène la venue de Louis XI et du dauphin à cette occasion.





On retrouve cette exubérance dans cette collection de cartes postales de 1912, 500ème anniversaire (le temps passe si vite) à Orléans bien entendu :










A Compiègne :

 à Chanceaux sur Choisille (oui même à Chanceaux sur Choisille, dans le 3-7, pohpohpoh !)


 A Chinon (ah tiens c’était calme… Arthur H n'était pas encore né)

Pourquoi je vous parle de cet anniversaire ?
Parce que je sens que cette élection présidentielle tombant à cette date (600 ans ça s’arrose) risque de nous polluer quelque peu (un peu plus me direz-vous) la campagne. D’un côté on a le président (pas encore bien qu’un peu) candidat qui se la joue pucelle d’Orléans, et je ne peux oublier la récupération folklorique qu’eut le FN de ce personnage historique au cours des années passées (Luc Besson dut crier fort pour que son film ne soit pas récupérer en 2007). La candidate de ce parti étant une femme, je crains le pire (même si Monsieur Poireau essaie de me rassurer cematin).

Pourquoi je vous parle de cet anniversaire ? (2)
Et puis ça me fait sourire que les premières fêtes johanniques furent organisées par Gilles de Rais, personnage plus que trouble, condamné à mort pour de multiples crimes. Le bon Maire d’Orléans le sait-il ?
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samedi 31 décembre 2011

mon voeu pour 2012 : que ce soit la fin du monde mais du leur !

Ferocias ce sera bien la fin du monde, enfin espérons du leur :



faisons tout pour dans les six mois qui arrivent.



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vendredi 30 décembre 2011

#vacances 11 savoir y mettre un terme

J'ai de la chance je reprends le boulot sans être malade, contrairement à ce pauvre Homer.

Je voulais profiter de ce calme relatif pour préparer mes voeux, comme devrait le faire tout bon citoyen, ou honnête homme, mais j'ai vu que certains comme Nicolas trouvaient cette tradition horripilante, surtout quand on présentait ses voeux à des gens dont on se fout.

Mais je vous rassure amis lecteurs et lectrices de ce modeste espace, vous comptez pour moi ! alors en avant première mondiale et exclusive, ma carte de voeu :


c'est moi qui l'ai fait (j'ai lâché kik deux minutes, sur lequel je devais faire un truc avec Shaya et Nicolas de regarderleciel)! :) elle est moins chiadée que celle d'Evilop mais bon, on n'est (ou ne naît) pas tous artiste faut dire !

et surtout, n'oublions pas que nous arrivons ENFIN en 2012, année qui sera synonyme de délivrance !





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