jeudi 17 février 2011

DSK ? Sans moi

Alors que 2011 s'annonce d'ores et déjà comme une année de désolation dans tous les domaines (j'ajouterai à l'article de Melcalex la culture avec cette improbable reprise de douce France par notre première dame, dégottée par Juan), on nous parle déjà de 2012, et notamment des primaires socialistes.

Plusieurs copains nous disent qu'ils soutiendront DSK, après Royal pour Marc et Ronald. Ou tout du moins que les attaques qu'il a subies dernièrement de la part d'une partie de la droite l'ont rendu plus sympathique (c'est le cas du coucou ou d'Elmone).

Ces soutiens ou cette sympathie me posent question. Je comprend bien que la machine de guerre médiatique est lancée, que l'on ne va bientôt plus entendre parler que de primaires et de candidats à celles-ci (Fanette le résume très bien dans son billet « Françaises, Françaises, ça y est : DSK va parler » et Philippe nous en avertit aussi) mais la stratégie de DSK me laisse aussi perplexe que Manu (je ne prend pas de relaxants comme elle, mais je suis balade depuis quelques jours : petit message personnel à Jujusete qui se demandait ce que je foutais en commentaires de mon billet précédent). Seul notre président semble l'avoir comprise et essaie de l'appliquer à sa propre candidature.

La première question que je me pose sur DSK est « sommes nous vraiment sûrs que ce candidat représente les aspirations de la gauche ? ».
Fakir présente un très bon dossier, que Ronald va encore hurler qu'il est à charge, mais je trouve que le résumé est intéressant. Si tu as la flemme de lire 4 pages, tu peux déjà te renseigner avec cet article de Mecanopolis : « Qui est DSK ? ». Pour résumer, DSK est tout de même le ministre socialiste à l'origine de la privatisation du secteur banquier, de la libéralisation des services notamment dans le secteur de l'énergie. Plus récemment, en tant que Directeur du FMI, il applique les recettes de l'Ecole de Chicago notamment en Grèce.

La seconde est liée au calendrier. Le NPA vient de terminer son Congrès sur un constat d'échec, et risque de perdre de son sex-appeal même auprès de sympathisants historiques comme CSP. Le paysage à gauche a encore largement le temps d'évoluer avant 2012. Il est encore un peu tôt je trouve pour essayer de faire peur avec un « 2002 » en devenir.

Enfin, n'est il pas temps de se défaire de la dictature des sondages et des petites phrases ? Et mettre dès à présent les énergies à monter un véritable contre-programme à celui de l'UMP pour les prochaines échéances ?



(PS : je vous prierai de ne pas vous moquer de ce billet qui peut paraître décousu, je suis balade !)

et bon KdB aux bienheureux qui ont la chance d'y être (petit souvenir bande annonce d'un des premiers)
~~~~~~~~~~~ Bookmark and Share

18 commentaires:

  1. ben mon cochon trouver du sex appeal à NPA... spèce de vieux dégueulasse :)

    Et pis la prose de gauchisse, à cause de gens comme toi que YoYo n'a pas pu faire entrer sa voiture jaune dans le parking de l'Elysée... heu à moi aussi...

    cram seurvas

    (lâchement je poste anonymement)

    RépondreSupprimer
  2. je suis un peu de ton avis, et comme je le disais en commentaire chez Isabelle B. (Mon avis t'intéresse), de celui de LULA à Dakar qui disait préférer à DSK une femme comme Dilma pour la présidence de la France. Ras-le-bol des egomen.

    Bon rétablissement ! pour ce qui est du KDB on s'inquiète sur twitter (tu sais où est passé Nicolas ?)

    RépondreSupprimer
  3. Et bien merci car comme toi je ne pense pas que DSK soit vraiment le meilleur candidat pour la gauche.
    D'ailleurs je te dirai que je n'en vois pas mais franchement cela me ferait mal de voter pour lui pour un second tour.
    Je ne trouve pas qu'il ait le profil d'un homme de gauche.

    RépondreSupprimer
  4. à Cram : lâche ! socio-traître ! :) et je ne trouve aucun sex appeal au NPA je dis juste qu'il semble en avoir perdu même auprés de farouches militants

    à Lucia non je n'ai pas de nouvelles de Nicolas... il a disparu ?

    à Angelita je pense qu'on est nombreux finalement... mais la machine médiatique semble partie

    RépondreSupprimer
  5. Tu joues super bien de la trompette en tout cas !

    RépondreSupprimer
  6. Et moi qui suis assez dubitative, je le reste...
    Un mouchoir, mon écureuil ?

    RépondreSupprimer
  7. Hé hé hé !

    Comme je trouve que tu as raison, Gaël !

    Il est bizarre que les électeurs flashent plus sur le personnage que sur le programme...

    Si on mettait cote à cote les 2 futurs programmes (mensonges à part) et qu'on votait UNIQUEMENT sur les programmes, pas sûr qu'on trouve fondamentalement, au niveau économique une énorme différence, entre la vision globale de DSK et celle de Sarkozy...

    Bon billet qui pose vraiment les vrais problèmes : y aurait il en 2012, parmi les femmes ou hommes susceptibles d'être élus, un vrai choix de société ? À l'évidence : non.
    En cas de duel DSK-Sarkozy, je prévois au second tour une abstention massive. Enfin ce que j'en dis...

    RépondreSupprimer
  8. Tu vas te faire engueuler par jegoun

    RépondreSupprimer
  9. à dadavidov t'as vu un peu ? :)

    à nekkonezumi oui on a encore un peu de temps de dubitativité (pour les mouchoirs c'est un camion dont j'aurais besoin)

    à cuicui les électeurs flashent beaucoup plus souvent sur le personnage (2007 en est l'exemple le plus frappant) gageons que d'ici 2012 d'autres choix se présentent

    à Dominique mais je lui ai collé des liens bordel ! :)

    RépondreSupprimer
  10. Tu blogues peu mais tu blogues bien en ce moment je trouve.
    J'approuve ce billet

    RépondreSupprimer
  11. Bonjour,

    DSK, c'est sous cette abréviation comme ça que ses communicants l'ont vendu aux Français, est la face visible d'un crime contre la France. Comment expliquer qu'un homme qui a tenté de violer une journaliste française, la dénommée Oriane Banon, soit toujours en odeur de sainteté en France ? Cherchez l'erreur. Comment expliquer qu'un homme qui a soutenu la scélérate réforme des retraites by Sarkozy, cf émission " A vous de juger", se retrouve en tête des " sondages" ? Cherchez l'erreur. Comment expliquer qu'un homme atlantiste et ouvertement pro-israélien, donc partisan de la guerre en Irak et de l'occupation de la Palestine, soit présenté comme un sauveur de la patrie française ? Comment expliquer qu'un homme de la gauche ultra caviar", absent du pays depuis 5 ans !, soit le porteur des espoirs de la gauche ? Cherchez l'erreur. Si DSK, ils l'appellent ainsi, n'est pas le nom d'un complot, c'est à ne plus rien y comprendre. Ségolène au secours !!!

    A2N

    RépondreSupprimer
  12. Bah moi je me demande plutôt: DSK veut-il VRAIMENT être président? A mon avis, il a plus à perdre qu'en restant au FMI...

    RépondreSupprimer
  13. Ce billet ne me parait absolument pas décousu, bien au contraire. Il est très bien !

    Je me souviens que Méluche disait dans son interview face à la grosse blonde à la voix gutturale que si DSK se présentait il serait élu... c'est un peu outrancier, mais le fond des choses est dit. Je (et d'autres avec moi) ne voterai pas DSK.

    Et Ronald ou d'autres feraient mieux d'y réfléchir à deux fois.. L'affameur des peuples à travers le monde risque bien de faire l'unité, à gauche, contre lui. Mais pour de bonnes raisons.

    RépondreSupprimer
  14. N'importe quel type (ou gonzesse) de gauche face à Sarkozy aura ma voix. Le reste, ce ne sont que des querelles de clochers et pour le PS on sait où ça se termine !
    :-)

    [la clé du scrutin de 2012, c'est l'électorat des plus de 65 ans, c'est démographique. Si DSK leur plait, va pour DSK. Ce sera toujours moins à droite que Sarkozy ! :-) ].

    RépondreSupprimer
  15. Dominique,

    Il a raison, il a droit à la une de PMA.

    RépondreSupprimer
  16. Matfanus merci

    A2N heu...

    Homer je sais pas... tu crois pas qu'il voudrait revenir en France ?

    despasperdus pourquoi enorme ?

    GdeC merci

    Monsieur Poireau moins à droite que Sarkozy ne me suffit pas, pourquoi ne peut on pas espérer un programme à gauche qui puisse faire battre Sarkozy

    Nicolas merci

    RépondreSupprimer
  17. Trouver un candidat qui représente les aspirations de la gauche est une chose, trouver un candidat "qui représente les aspirations de la gauche" et qui est capable d'être élu en est une autre.

    Pour réussir, en politique, il faut aussi savoir faire des compromis, des concessions.

    Pas sur que tous les gens de gauche l'aient compris.

    RépondreSupprimer

laissez moi un commentaire, ça fait toujours plaisir

(ne vous fâchez pas par contre, j'ai modéré les commentaires pour les billets ayant plus de 5 jours)