De toute façon celles et ceux qui en auront la force et le courage reviendront !

Eric Besson a donc karcherisé la jungle de Calais. Ce succès fut de courte durée. "Ils" sont revenus. Alors que maintenant il est devenu clair que les flux de migrants ne cesseront pas. Malgré les retours à la case départ en charter (case départ ou nouvelle destination d'exil pour certains, lorsque l'Etat juge le pays d'origine trop dangereux pour le migrant).

Certains me diront qu'on ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Il n'est plus question de ça, Copenhague nous le montrera sûrement, certaines populations n'auront bientôt plus aucun autre choix que d'émigrer vers le Nord, non pas pour "manger not' pain à nous" mais pour subsister. Même les écolo-tartuffes, comme Nicolas Hulot le disent ! Alors si au moins le fait d'être écouté par notre Trés Grand Homme pouvait faire avancer la question de l'immigration ici et partout en Europe...

Lediazec nous propose aujourd'hui la lettre qu'aurait pu écrire une de ces candidates au retour, dès qu'elle le pourra. Car si jamais elle est expulsée elle fera tout pour revenir, soyez en certains. Cette trés belle lettre résonne dans ma tête comme un écho avec le livre de Karine Epenoy, lauréat d'un concours lancé par le Conseil Général du Doubs puis censuré (non distribué aux collégiens) par celui-ci en septembre 2008. On s'en était ému avec Cycee, sur son ancien blog.

Reparler d'ouvrir les frontières, ce n'est pas pour faire de l'angélisme. c'est juste qu'au lieu de dépenser des centaines de milliers d'euros pour expulser des gens on ferait bien mieux de réfléchir à comment on va faire dans une dizaine d'années, quand le détroit de Gibraltar ou les plaines du Caucase seront transformées en autoroutes à sens unique : vers l'Europe. Qu'au moins ce soit la Fiesta des Sud ! Et non pas des cerceuils pour les accueillir, dans l'indifférence générale...