samedi 29 août 2009

7 minutes 41, c'est court !


« Vous avez 7 minutes 41, pas une seconde de plus, sinon vous ne pourrez pas rencontrer tout le monde. La Comète c'est magique mais le temps ne s'arrêtera pas pour autant » Nicolas avait pourtant été clair. Mais étant d'une timidité légèrement maladive, je n'ai pas écouté ses conseils. Je me suis planqué tout le début de la soirée aux côtés de piliers historiques de la comète, comme Tonnegrande et un autre beau gosse. Sous le regard légèrement angoissé des serveurs qui surveillaient ma consommation... Pas compris pourquoi.
Le taulier venait me chercher régulièrement pour me présenter des gens en terrasse. J'essayais de lui dire que j'avais fait mon plein d'émotions avec l'arrivée de Mlle Ciguë et Monsieur Poireau, avec qui nous l'avions rejoint à la Comète pour assister à ZE interview par bakchich. Là, il était déjà en compagnie de Yann Savidan. Dagrouik nous rejoignait rapidement, nous apprenant qu'il partait vraiment tôt le lendemain pour La Rochelle, et comment reconnaître un vrai journaliste, entre autres choses. Martin nous a obligé à gueuler trois ou quatre fois « vive Ségolène » ou « vive Hamon » je sais plus. Grodem faisait une pause en terrasse avant de revenir avec une poussette... Mtislav est alors arrivé ! (Nefisa, accroche toi tu vas avoir droit à la seule photo de ce billet : Mtislav à la comète :
J'étais très intimidé. Alors, je dois avouer que j'ai soufflé de soulagement quand il fut appelé à témoigner devant la journaliste de Bakchich. Bon après quand je fus appelé à mon tour, je regardais avec émotion Mtislav se diriger vers la terrasse. Je savais bien que j'aurais pas l'temps de vraiment parler après avec lui.
Et puis le métro a lâché toutes ces salves d'arrivants. Ça a été la danse du Tekitoi :
Mais quand on est con, on est con, comme le chantait si bien Jacques Brel ! Du coup j'ai essayé de me planquer au bar, mais Nicolas m'obligeait à venir me présenter ou me présentait lui-même (« ça c'est l'autre andouille de Gaël »). Et puis je me refaufilais jusqu'au comptoir, où je rencontrais Oh!91. Et bientôt deux personnalités nous rejoignaient : merde Rosselin de Vendredi et Guy Birenbaum zemselves ! Bon je ne me suis pas présenté, ait continué à siroter mon demi en écoutant Tonnegrande nous parler de son boulot. (j'ai aujourd'hui une pensée émue pour Guy Birenbaum, non pas la star mais l'homme, le papa...).
Nicolas est revenu me chercher et là j'ai vaincu cette imbécile de timidité.
Mais bon, là je vais arrêter pour ce soir. À suivre donc.

jeudi 27 août 2009

l'autoroute (3)

Tous les jours il passait toujours un petit peu de temps sur son pont. Mais ce qu'il préférait, c'étaient les jours de départ en vacances ou en week-end. Il se mettait alors du côté du pont qui regardait la mer, là-bas, plein ouest. Et il laissait partir son imagination. Celle-ci passait de toit d'automobile, en casque de moto, tout en évitant pas les puissants semi-remorques qui sillonnaient l'autoroute en tous sens.

Il sentait tous ces gens heureux et impatients de mettre le plus de distance entre leur vie de la semaine et leur destination du week-end. Certains devaient aller à la mer, pêcher ou faire du bateau. Ou tout simplement se baigner. Ah ce qu'il aimerait voir la mer ! Pas à la télé, mais en vrai! Au restaurant, un jour, une famille s'était arrêtée au retour de leurs vacances d'été. Une petite fille, comment s'appelait-elle déjà ? Marina ? Maéva ? Ah il ne se souvenait plus... Pourtant qu'elle avait été gentille!elle avait joué avec lui, pendant que le repas (saucisses-frites-tarte aux prunes) se préparait.


Leurs premiers mots furent de s'échanger les banalités habituelles (« comment tu t'appelles ? T'habites où ? »et toutes ces sortes de questions qu'on se sent obligé de poser, mais dont on n'écoute que distraitement les réponses quand on est un petit garçon, bloqué dans un resto-route et qui se trouve face à une fille aux yeux qui ressemblent tant à la mer !). Vert, mauve, gris, bleu, toutes ces couleurs se mêlaient en petites vagues, dans des yeux en amande si grands qu'il se souvient s'être dit qu'il aurait pu y nager la brasse coulée.

« Majda !viens ! On repart ! On a encore de la route ! (ah ça y est il se souvenait ! Majda...)

- j'arrive ! Écoute : il faut que j'y aille. On s reverra peut-être l'année prochaine, on s'arrêtera sûrement ici.

- Non...

- Non quoi ?

- On se reverra pas...

- ben pourquoi ? Tu vas déménager ?

- Non c'est juste qu'il y aura un autoroute, alors les voitures passeront plus au restaurant, d'ailleurs il existera plus le restaurant...

- ah... Tiens je te donne ce coquillage ! Je l'ai trouvé à la mer ! »

Ah Majda, peut-être est-ce ta voiture qui passe vite, sous lui. D'ici il n'a qu'une vue rapide sur les vitres des autos. Et encore de haut. Alors comment savoir ? Si ça se trouve elle le cherche des yeux elle aussi :

« papa, tu te rappelles l'année dernière ?

- oui ? Quoi l'année dernière ?

- Ben on s'était pas arrêté dans un restaurant ?

- Ah oui... Tu te souviens de ça toi ? C'était pas la tour d'Argent pourtant... Ho ça devait être dans le coin, le patron m'avait parlé d'un pont en chantier...

- Oh regarde là-haut ! Sur le pont !

- Quoi ? Ah trop tard... on est passé dessous, tu as vu quoi ?

- Ben le petit garçon du restaurant, on s'arrête ? Juste pour aller lui dire bonjour, je l'aimais bien !

- Non mais ça va pas non ? On est sur un autoroute ! On s'arrête pas comme ça !

- S'il te plaaîîîîtttttt

- bon bon bon, qu'est-ce que je ferais pas pour toi !

La voiture ralentit rapidement, il la voit car il a traversé le pont après avoir reconnu Majda ! Il est sûr que c'est elle !

Il court et voit la voiture s'arrêter sur le bas-côté ! Il appelle Majda ! Elle le voit !Elle fait de grands signes avec ses bras !

« Réveille toi mon chou ! J'ai pu rentrer plus tôt pour prendre le petit déjeuner avec toi avant l'école ! »

La main de sa mère dans ses cheveux lui disaient qu'il rêvait encore, que Majda avait réussi à le rejoindre sur son pont, mais le son de la voix le ramena à la réalité.

Il serre fort dans sa main son petit coquillage, si fort que le bord coupant le fait saigner.



mercredi 26 août 2009

Un peu de patrimoine "pittoresque" tourangeau

Bon aujourd'hui, il pleuvait, donc pas de parc. On est allés dans le vieux Tours. Quoi on n'est pas logique ? Mais si ! En ville il y a toujours un p'tit coin pour s'abriter, un peu mieux que sous les arbres qui commencent déjà à perdre leurs feuilles. Et donc rue Colbert n est tombés sur un passage couvert qui date du moyen-âge, le dernier encore entier sur Tours si l'on en croit certains sites.


From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09


On notera que les gens au moyen-âge n'étaient pas bien grands. Ou alors les petites dimensions étaient elles faites pour obliger les utilisateurs de ce passage à se voûter.


From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09


Car le Passage du Coeur Navré avait une fonction bien particulière : c'était le passage emprunté par les condamnés à mort ou au pilori pour se rendre place Foire le Roi depuis la rue Colbert (qui ne devait pas s'appeler comme ça à l'époque). Là où avaient lieu les exécutions.


On a donc à Tours notre équivalent du Pont des Soupirs vénitien (à ne pas confondre avec celui de Cambridge qui ne conduisait pas des étudiants indisciplinés vers la mort, mais vers leurs examens).


Allez hop quelques photos :


From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09

vous voyez, j'invente rien, hein ?


From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09

impressionnant ce qu'un amas de cailloux savamment disposé sur des bouts de bois peut tenir longtemps


From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09

le charme des maisons anciennes : rien n'est droit, tu n'as donc que des excuses à foirer la pose d'étagères


From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09

En fait c'est le rapprochement de ces deux maisons qui créé le passage. Après on s'étonne que les incendies étaient si dévastateurs au Moyen-Âge


From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09

un graffiti, mais un peu plus moderne


From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09

les rastas sont partout


From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09

c'est impressionnant tout de même la mise en place de ces colombages...


From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09

le passage vu depuis la rue Colbert


Et puis un peu plus loin, la maison dans laquelle on fabriqua l'armure de Jeanne d'Arc, avant qu'elle n'aille bouté l'Anglais hors d'Orléans. Elle ferait bien de revenir, il y a un nouveau sinistre personnage à la tête de cette riante bourgade.


From ballade dans le vieux TOurs 25 aout 09


ne laissez pas de commentaires trop fastidieux à répondre, là je suis dans le train pour le Kremlin Bicêtre :)

hop en route pour le Kremlin Bicêtre

donc pas de billet ! (enfin si un programmé, pas sur l'autoroute, j'espère profiter de mon voyage en train pour voir un gamin sur un pont et continuer)
j'aurais pu vous faire un billet de fainéant comme Eric en balançant sur twitter :
je pars ! que dois-je emporter dans mon balluchon ?
Nicolas m'aurait répondu une ampoule
Monsieur Poireau des flyers pour Filaplomb
un chef d'entreprise : une cravate pour être présentable
Antoine : une boule disco pour foutre l'ambiance
etc... etc...
alors non pas de ça chez moi ! pas de prétexte fallacieux à faire des liens faciles !
Mince j'vais louper mon train !

mardi 25 août 2009

l'autoroute (2)

Car il était parti. Comme ça du jour au lendemain. Un matin, vers la fin du chantier, quand il s'était levé, il trouva sa mère assise au milieu du resto, fermé, vide des ouvriers et de leurs conversations (ou de leur silence du matin), une feuille de cahier (grands carreaux, format 21x29,7, comme écrit sur la liste pour la rentrée), les yeux rougis dans le vague. « il est parti... il ne reviendra pas... Mais qu'est-ce qu'on va devenir ? »


Depuis ce matin-là, quand il voyait passer une voiture noire aux vitres teintées comme dans les films, sous son pont, il ne pouvait s'empêcher que c'était son père qui écumait encore et encore l'autoroute !






Depuis le départ de son père, sa mère n'était plus que l'ombre de la maman qu'il avait chérie. Seuls lui subsistaient les souvenirs émus de fêtes foraines, de gâteaux délicieux les dimanches heureux... Mais elle était toujours présente, même ici sur le pont. Il n'avait qu'à le traverser, regarder au loin les feux des voitures ralentissant avant la barrière et l'imaginer dans sa guérite rendre la monnaie aux vacanciers en partance ou aux VRP qui n'avaient que des billets pour le péage.




Mais ce qui lui plaisait surtout quand il était là, c'était de regarder les voitures et les camions passer. Il se plaisait à penser que l'un de ces véhicules finirait bien par s'arrêter pour l'emmener. Loin. Vite. Ailleurs.


«Le camion rouge et or s'arrêta dans un tonnerre assourdissant. Alors que son conducteur bondissait hors de la cabine, la machine soufflait comme une horde de mustangs sauvages.


Le conducteur se dirigea vars la porte du restaurant. Le silence s'abattit sur la salle. Des tables au comptoir, derrière lequel officiait son père, les regards se braquèrent vers l'étranger.


Il était vêtu de noir, de la tête au pied. Des lunettes de soleil miroirs cachaient ses yeux. D'un long regard panoramique il balaya l'assistance. Chacun se sentit parcouru d'un frisson quand les yeux l'effrolèrent. « Long John Silver », murmurèrent la plupart.


Il se dirigea vers le bar. Son père tentait de dissimuler son appréhension. Il l'avait lui aussi reconnu. Le Sheriff lui avait demandé, comme à tous les commerçants, d'apposer bien en évidence l'affiche « Wanted for road piracy ».


Le routier atteignit enfin le comptoir. « une bière, et qu'ça saute ! ». Un verre, tenu par une main ayant du mal à cacher son appréhension, lui parvint.


« Je suis venu chercher ton fils !

- …

- ton fils ! Le p'tiot qui se cache dans le coin-là ! Ben il faut que tu me le laisses !

- il n'en est pas question !, hurla sa mère qui se précipitait en s'essuyant les mains à son tablier.

- Comment ? C'est les bonnes femmes qui font la loi dans ce trou ?! Bon trêve de plaisanterie, j'en ai besoin, et le premier ou la première (avec une oeillade à l'attention de ma mère) qui s'interpose aura du mal à récupérer tous ses os ! »


Il sentit la forte main l'agripper, et le traîner par le bras vers le parking !


« Mamaaannnnnnnn ! »



Il se réveilla en sueur dans son lit, sa mère ne viendrait pas le réconforter : elle était de nuit aujourd'hui.

lundi 24 août 2009

l'autoroute (1)

Merci Madame Kevin de m'avoir redonné envie !



From Drop Box


Le menton posé sur la balustrade, les yeux dans le vide créé par ces toits de bolides passant à toute allure, il rêvait.


Depuis quand venait-il là au fait ? L'autoroute il l'avait vu naître il y a une dizaine d'années. À l'époque ses parents tenaient un resto-route sur la nationale. Celle qui va de la capitale départementale à celle de l'autre département (enfin on dit capitales pour faire bien hein ? En gros on pourrait parler de bourgades). Le resto était planté à mi-chemin, une distance finement calculée du temps où les automobiles et surtout leurs occupants n'avaient pas le courage ou la volonté de faire tout d'une traite.


Les gens du chantier avaient trouvé cette position pratique. Ils en avaient fait leur QG pour la partie de chantier qui devait leur prendre un peu de temps. En effet, il fallait transformer le croisement de routes sur lequel trônait le restaurant, par un pont autoroutier permettant aux gens du coin de pouvoir continuer à aller faire leur courses dans le village de l'autre côté du futur autoroute. Forcément ça prend un peu plus de temps ce type de travaux. Au début, son père avait vu plutôt d'un bon oeil cet autoroute. Le Maire, suite à une réunion à la Préfecture, avait couru prendre l'apéro et avait lancé sa petite bombe : le village était pressenti pour accueillir une aire de service ! Avec restaurant ! Et comme lelui avait dit le Secrétaire Général de la Préfecture, les sociétés d'autoroute n'aiment pas trop s'embêter : on lui proposerait très certainement la gérance de ce restaurant ! Par contre si son père pouvait accepter la proposition, d'accord un peu basse, mais tout de même, pour son restaurant et son terrain, ça débloquerait pas mal le schmilblick ! Son père resservit une tournée générale de jaune ! Et comment qu'il allait accepter leur offre ! « tu te rends compte chérie ? Un restaurant sur l'autoroute ?! Allez prends donc un petit cinzano pour fêter ça avec nous ! Et toi petit ? Une menthe à l'eau ? Ou bien ou bien … un COCA ?! Ho ! Ma bichette, c'est fête ! T'as entendu m'sieur le Maire ? Le p'tit a bien droit à un coca ! »


Ah c'était vraiment le bon temps il n'y a pas à dire ! La balustrade commençait à lui chauffer le menton... mais il était obnubilé par ces rectangles de couleur de longueurs différentes qui passaient à tout allure sous lui. Ça lui rappelait le jeu vidéo que son père avait fait installer dans le resto : « écoute mon amour, il y a des ouvriers qui vont venir dans le coin ! Et ils n'auront pas grand chose à faire le soir. Alors je pense qu'on peut bien faire un petit effort financier ! ». Un petit effort financier qu'il avait dit, alors que les deux gars de la société de jeux vidéos branchaient la machine. Dessus il y avait écrit « Triple Action : racing car ». Il eut droit à la première partie, offerte par le technicien qui voulait vérifier que « tout tournait normalement ». Comme il était trop petit il était monté sur une chaise pour voir l'écran.


From Drop Box


Et ils étaient arrivés. Ils avaient planté leurs cabanes de chantier près de leurs engins, dans le champ du père Mathurin. Ils étaient nombreux. Ils venaient de loin pour la plupart et avaient passé toute la durée du chantier sur le site. En étaient-ils tristes ? Ou soulagés ? Il n'avait jamais réussi à le savoir. Il avait surpris des regards dans le vide, devant un énième demi, tard. Mais il avait aussi assister à de véritables fêtes de famille dans le resto à l'occasion d'anniversaires ou de colis reçus. Car le restaurant était vraiment devenu leur QG. Une fois les engins arrêtés, tous se précipitaient aux cabanes de douche pour venir prendre l'apéro. Certains se montraient cajoleurs avec sa mère, son papa détournait les yeux. Il devait penser qu'ils pouvaient bien faire un petit effort tous les deux devant la manne représentée par ce chantier et surtout la perspective de l'aire d'autoroute.


http://www.archive-host.com/dewplayer-vol.swf?mp3=http://camillestephaniegael.free.fr/Pigalle-Les_lettres_de_l_autoroute.mp3&autostart=0&autoreplay=1&showtime=1&volume=50">


Mais quand le pont fut fini, son père posa LA question. Il avait fait le tour du chantier et ne voyait pas trop où elle allait être cette aire d'autoroute. D'ailleurs le Maire n'avait plus d'infos de la Préfecture et se faisait plus rare au restaurant.


Un silence de plomb s'abattit sur la salle. « Une aire ? Ici ? Qui vous a raconté ces conneries ? C'est l'autre équipe, là-bas à la grosse ville du coin qui s'en charge. Vous savez les grosses bourgades ont souvent plus de poids et ici, ben c'est un peu le trou du cul du monde tout de même... »


Jamais il n'avait vu son père aussi abattu. En y réfléchissant bien, il se demandait bien si ce n'était pas ce jour-là que son père avait décidé de mettre les bouts.

la chaîne "et toi tu votes pour qui, ma bichette ?"

Dans la blogosphère on se pose parfois des questions curieuses. Dernièrement Mathieu a lancé une chaîne sur le thème « pourrais-tu vivre avec quelqu'un qui pense de manière radicalment différente à le tienne, notamment en politique ?».


Juan, sur une de ses innombrables annexes, Yann, Némo et la banane bleue ont répondu et ont souhaité me taguer à mon tour...


Tout le monde a répondu de fort belle manière.


Alors je vais prendre la manière du gauchiste bourrin, et joindre ma voix à celle de Theo Hakola en vous susurrant : « il n'y a pas de jolie fille à droite » (merci à Croytaque d'avoir retrouvé cette vidéo)




« Margaret Thatcher est si affreuse

que pour se maquiller il lui faut une agrafeuse

Nancy Reagan est tellement monstrueuse

qu'elle se coiffe à l'aide d'une agrafeuse


Brigitte Bardot a toujours été un cageot

Elle effarouche les plus farouches de ses chiens

Leni Riefensthal est moche jusqu'à la moelle

Le bon reflet de son art Hitlérien


Line Renaud fait un peu crapaud

mais pas autant que Marie-France Garaud

Alors on ouvre les yeux et on respire mieux

quand elles se cachent derrière leurs Figaro


Mireille Darc a l'air assez smart

tant qu'on ne la voit pas de près

Mais même cette Mireille est une vraie beauté

à côté des dames Stirbois et Megret...


L'habit fait le moine et l'air fait la chanson

L'envie de jambon fait cochon qui boite

Et comme on dit en français, du terroir à l'Elysée :

Il n'y a pas de jolie fille à droite


Pardon mais, comme on dit en latin : Facit indignatio versum


Depuis qu'elle envoie au président Chirac

les plus belles de ses fleurs

Marie-José Pérec a perdu son éclat

sauf aux yeux des publicitaires


Et Françoise Hardy est bien plus jolie

depuis qu'elle ne salue plus les copains réactionnaires

Les Spice Girls hideuses sont bien plus disgracieuses

depuis qu'elles vénèrent Madame Thatcher


A Salt Lake City au fond de mon pays

les filles du coin font vraiment peur

Car ces Américaines votent Républicain

comme l'effrayante femme de mon frère

L'habit fait le moine et l'air fait la chanson

Caresser la crasse fait des mains moites

Et comme on dit en français et Dieu sait si c'est vrai :

Il n'y a pas de jolie fille à droite


Et, comme on dit en italien : Se non è vero, è bene trovato...


Eva Braun avait une dégaine, une dégaine si vilaine

que son fiancé l'a épousée en cachette

Mais peu de temps après il a dû la regarder

et il s'est tiré une balle dans la tête...

L'habit fait le moine et l'air fait la chanson

Et quand une femme tourne à droite, elle va contre ses dons

Elle va contre son cœur et son âme se déboîte

Les ténèbres la pénètrent et le diable l'exploite


Et ça se voit à la perte de sa beauté

Sa nature révoltée dans ses yeux miroite

Alors on dit en français, je ne l'ai pas inventé :

Il n'y a pas de jolie fille à droite


Et, comme on dit chez moi : On the left they're hot and on the right they're not »



les paroles parlent d'elles-mêmes non ?


Allez hop je repasse le bébé à Mtislav, Madame Kevin, Gabale, Monsieur Poireau, Mlle Cigüe (juste pour tendre une perche pour le 27), Marie-Georges, et qui voudra.

dimanche 23 août 2009

Un jour, un parc : le parc de la Perraudière à Saint-Cyr-sur-Loire

Nous nous sommes rendus dans ce parc car nous souhaitions voir le spectacle de marionnettes, « Pierre et le loup » par la Compagnie Mariska.


On a quand même pris à coeur de tester ce parc. Pour cela on avait le matériel habituel :



des poussettes

From saint cyr perraudiere 16 aout 09


du pain pour les bestiaux (ici un jar)


From saint cyr perraudiere 16 aout 09


Et bien sûr notre bonne humeur habituelle !


Bon les poussettes ont rapidement été abandonnées ou traînées à l'envers, car comme à Tours, les allées sont gravillonnées de telle façon que les roues s'y enfoncent inexorablement...


Par contre il y a des animaux sympas ici aussi ! Un jar (on en a parlé plus haut) et une oie (qui se cache au fond pour prendre son bain), dans un enclos rempli de canards.


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From saint cyr perraudiere 16 aout 09


mais aussi des chèvres, des poules de toutes les couleurs et toutes les formes et surtout des paons ! Très beaux :


From saint cyr perraudiere 16 aout 09


From saint cyr perraudiere 16 aout 09


Ils sont beaux, hein ?


Alors bien évidemment il y avait des jeux aussi, et là j'avais été malin, en plus du matériel habituel, on avait amené avec nous un grand-père et une grand-mère, ce qui me permit de m'allonger comme une larve sur la pelouse pendant qu'un cheval et une moto faisaient l'objet de terribles batailles qui auraient fait pleurer un Conan le Barbare !


From saint cyr perraudiere 16 aout 09


Le bon point de ce parc est que les jeux ne sont pas en plein cagnard !


Le castelet étant en bas du parc, nous nous mîmes en route prestement : l'heure tournait et il n'était pas question de louper le pestacle !


Avant d'entamer la descente, un souvenir d'Honoré de Balzac qui vécut sur la commune et y possédait d'ailleurs un domaine nous amena à regarder la Loire autrement,


From saint cyr perraudiere 16 aout 09


En effet, après ces quelques mots, on la voit encore plus belle que d'habitude la Loire, non ?


From saint cyr perraudiere 16 aout 09


From saint cyr perraudiere 16 aout 09


La descente est longue depuis le haut du coteau jusqu'au castelet, heureusement elle se fait à l'ombre de grands arbres et il y a même une cascade à mi-parcours qui rafraîchit bien !


From saint cyr perraudiere 16 aout 09


enfin nous sommes arrivés au Castelet, à temps pour voir le rideau s'ouvrir :


From saint cyr perraudiere 16 aout 09




l'oiseau :


le chat :


le …. brrrrr... loup :



les chasseurs (on ne sait pas si c'est ceusses qui ont rejoint l'Ump ou si c'est ceusses qui préfèrent aller voir Frêche, enfin toujours est-il qu'ils font beaucoup de bruit pour pas grand chose...)




From saint cyr perraudiere 16 aout 09


Les filles furent très attentives aux aventures du canard, du loup, des chasseurs et bien sûr du grand-père qui finit pendu au grillage pour dire au-revoir :

From saint cyr perraudiere 16 aout 09

From saint cyr perraudiere 16 aout 09


From saint cyr perraudiere 16 aout 09




Le spectacle était assuré par la Compagnie Mariska, il y a des spectacles tous les mercredis et dimanches après-midi, à 16 heures. Euh le tarif est un peu prohibitif, je trouve, il en va de 5 euros (tarif unique que tu sois petit ou grand), mais le spectacle qu'on a vu est de très bonne qualité... Toutes les dates sont là et spectacles sont là.

En remontant (le plus dur dans l'histoire en fait) on a pu retourner sur les jeux. Et là, les filles ont trouvé un gendarme. C'est intriguant ces petites bêtes !

From saint cyr perraudiere 16 aout 09


vendredi 21 août 2009

une petite compile pour cette fin d'été

bon comme un joueur a trouvé l'écureuil sur un de me précédents billets, chose promise, chose due, voici sa compile pour la fin de l'été :
comme toute bonne compile, il faut une bonne intro, alors écoutons celle du concert des 20 ans d'IAM, voulez vous :
Alors elle est pas belle cette intro ?
Bon après une telle claque, un autre monument, un des deux inédits du jeune Mozart, dégotté grâce à Jean qui n'écoute pas que du classique :
En parlant de classique, un extrait d'une "comédie musicale" qui n'en avait : "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", pas comme les soupes qu'on nous sert actuellement, avec l'inénarrable Ginette Garcin :
Elle est forte, hein cette Ginette Garcin ? vous en voulez une autre ? rhooo comme je vous comprends :

Ce qu'il y a de bien avec les classiques, qand ils sont bons, c'est qu'ils peuvent donner lieu à de belles reprises, comme ce temps des cerises par Noir Désir :
ou bien cette chanson pour l'auvergnat par Bhale Bacce Crew :

Et que dire de ce california dreaming par les mumyi trolls :
Les mumyi trolls, depuis j'aime beaucoup, par exemple cet extrait de leur dernier album : Hey Tovaritch, utilisé pour une vidéo pour Nicolas (je sais plus laquelle, ne m'en veuillez pas)
 En parlant de découverte, un p'tit morceau de Magic System et Faf la Rage, qui sont une partie de la bande son de Neuilly sa Mère, dont nous avaient parlé Juan et Romain :

Et puis si vraiment vous voulez découvrir un groupe qui est bien, voici "si j'étais président" par les Cowboys étanches
Bon tout ça manque un peu de cuivres... alors avant dernier morceau, avec de la fanfare, découverte par hasard, je sais plus où :

Bon c'est pas tout ça, mais bientôt ce sera l'heure d'aller au boulot, et ton réveil "tambours du bronx" te hurlera à l'oreille "il esssttttt 8 heuuuurrrreeeesss, il est l'heure d'aller travailler !"
Bon et puis si toi aussi tu veux faire ta petite compile, fais la, parce que c'est en passant à son voisin que l'on peut espérer voir un petit sourire, même à la machine à café :

les français : le peuple le plus productif au monde


c'est le titre d'une analyse de the business insider de l'étude "prix et salaires" d'UBS, que nous a dégoté Maxime !

Bon le résumé fait par UBS fait encore état d'une intox déjà dénoncée par Ronald en 2007, et dont Nicolas nous avait prouvé que même l'OCDE en rigolait : on travaillerait moins en France qu'ailleurs dans le monde... Mais bon, lisons l'analyse de ze business insider, qui ne doit pas être une filiale de l'Humanité...

Ils reprennent les chiffres de nationmaster.com sur le PIB, et là, la France, qui serait la lanterne rouge au niveau du temps de travail, serait 18ème. Et nos économistes de rigoler doucement :

"This puts the French Labor Alpha at about $0.50 GDP/Capita/Hour over the US. It may sound small at first, but add that up across millions of people, and a few decades. Now you've built a lesson for the rest of the world to learn. Winning is not about working hard. It's about working smart... and less. As the French know well."