lundi 9 mai 2016

Tous à l'Opéra ! Surtout nous !

Samedi soir avait lieu l'opération "Tous à l'Opéra", portes ouvertes dans le Grand Théâtre de Tours, qui permet de découvrir l'envers du décor de cet art qui nous plaît bien. le point d'orgue de la journée est la possibilité d'assister à une répétition "scène-orchestre", c'est à dire avec les chanteurs en costume, le décor et l'orchestre. C'est une répétition quai-finale, mais il y a quand même des arrêts commandés par le chef d'orchestre (Jean Yves Ossonce) ou le metteur en scène (Alain Garichot).  En 2012 nous avions pu voir  Rigoletto de Verdi, en 2014 Cosi Fan Tutte de Mozart et l'année dernière Madama Butterfly de Puccini. Cette Année nous avons eu droit à Eugène Onéguine de Tchaïkosvski (Nekkonezumi va se moquer mais je ne connaissais pas).




Comme on était un weekend de 4 jours pour beaucoup de monde, nous avons eu la chance de trouver le théâtre beaucoup plus vide que lors des journées portes ouvertes précédentes. On s'est payé le luxe de s'installer dans une loge :


Nous avons pu assister aux répétitions à partir du premier tableau de l'acte II, qui débute par une fête d'anniversaire, celle de Tatiana, comme les sous-titres n'étaient pas encore complètement réglés on a pas compris toute l'intrigue mais la musique, les costumes, les décors, le talent des artistes lyriques, nous ont vite conquis :


Monsieur Triquet, interprété par Loïc Félix, personnage français, qui chante donc dans notre langue



 Cette joyeuse fête se terminera par une dispute terrible entre Eugène Onéguine (Jean-Sébastien Bou) et Lenski (Sébastien Droy), tous deux excellent au chant, au sujet de Tatiana (interprétée par Géléna Gaskarova) et Olga. Je fais le malin mais c'est parce qu'enfin les surtitres fonctionnaient. Et puis Wikipedia reprend l'intrigue.

Le rideau se baisse après que Lenski jette son gant à la figure d'Eugène Onéguine. Il a dû lui jeter 3 fois je crois, car il y avait à chaque fois un truc qui faisait tiquer qui le chef d'orchestre, qui un des artistes. Mais on sentait du plaisir sur scène et dans la fosse, l'ambiance était détendue, et tout le monde reprenait sans souci, loin de l'image que l'on peut avoir des divas.

Le rideau s'est ensuite levé sur le décor du 2ème tableau :





Lenski attendant le duel, l'aube commençant à pointer. 

Et Eugène Onéguine arrive avec son témoin :



Je vous en dis pas plus, z'avez qu'à aller à l'opéra !



Nous on retourne au grand théâtre très bientôt, car le Temps Machine y a invité Ballaké Sissoko et Vincent Segal :







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7 commentaires:

  1. J'ai bien quand tu fais semblant de t'intéresser à la culture...

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  2. Et je ne me moque pas, na ! Les opéras de Piotr Illitch sont souvent méconnus chez nous, les nouvelles de Pouchkine aussi d'ailleurs... Et vous avez bien fait, c'est super beau, youhou !

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  3. Je confirme également nous y étions mercredi soir, ce fut un grand moment de découverte, nous ne connaissions pas non plus cette pièce qui mérite aussi d'être lue.

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