Samedi soir avait lieu l'opération "Tous à l'Opéra", portes ouvertes dans le Grand Théâtre de Tours, qui permet de découvrir l'envers du décor de cet art qui nous plaît bien. le point d'orgue de la journée est la possibilité d'assister à une répétition "scène-orchestre", c'est à dire avec les chanteurs en costume, le décor et l'orchestre. C'est une répétition quai-finale, mais il y a quand même des arrêts commandés par le chef d'orchestre (Jean Yves Ossonce) ou le metteur en scène (Alain Garichot). En 2012 nous avions pu voir Rigoletto de Verdi, en 2014 Cosi Fan Tutte de Mozart et l'année dernière Madama Butterfly de Puccini. Cette Année nous avons eu droit à Eugène Onéguine de Tchaïkosvski (Nekkonezumi va se moquer mais je ne connaissais pas).
Comme on était un weekend de 4 jours pour beaucoup de monde, nous avons eu la chance de trouver le théâtre beaucoup plus vide que lors des journées portes ouvertes précédentes. On s'est payé le luxe de s'installer dans une loge :
Nous avons pu assister aux répétitions à partir du premier tableau de l'acte II, qui débute par une fête d'anniversaire, celle de Tatiana, comme les sous-titres n'étaient pas encore complètement réglés on a pas compris toute l'intrigue mais la musique, les costumes, les décors, le talent des artistes lyriques, nous ont vite conquis :
Monsieur Triquet, interprété par Loïc Félix, personnage français, qui chante donc dans notre langue |
Le rideau se baisse après que Lenski jette son gant à la figure d'Eugène Onéguine. Il a dû lui jeter 3 fois je crois, car il y avait à chaque fois un truc qui faisait tiquer qui le chef d'orchestre, qui un des artistes. Mais on sentait du plaisir sur scène et dans la fosse, l'ambiance était détendue, et tout le monde reprenait sans souci, loin de l'image que l'on peut avoir des divas.
Le rideau s'est ensuite levé sur le décor du 2ème tableau :
Lenski attendant le duel, l'aube commençant à pointer.
Et Eugène Onéguine arrive avec son témoin :
Je vous en dis pas plus, z'avez qu'à aller à l'opéra !
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