Louis VI est sorti, avec une belle interview de Serge Moati

le magazine, gratuit, culturel mais pas que est sorti. Encore un beau sommaire : du Aucard de Tours, Electron Libre, Bankal, mais aussi une très belle interview de Serge Moati, qui revient sur la présidentielle (souvenez vous il avait rencontré plein de copains comme Nicolas et Seb Musset lors de son tournage d'Elysée 2012).

Il partage aussi ses souvenirs de la période mitterandienne (notamment son interview dans laquelle il dit croire "aux forces de l'esprit"), enfin bref une chouette interview.


Il parle enfin de son actualité avec le tournage d'un film sur les législatives, avec un focus sur Tours (qu'il commence à connaître, il était venu au Congrès du FN déjà*), et le candidat Peltier :

Serge Moati à Tours en janvier 2011, source

LEGISLATIVES 2012,LA VRAIE CAMPAGNE - EXTRAIT 1 par IMAGEETCOMPAGNIE

Peltier, le candidat qui déclarait il y a peu à Rue89 avant le premier tour :
« C’est normal qu’ils crachent. Je suis le nouveau leader de la droite à Tours. Je suis le prochain maire. Je suis le prochain député. J’ai 35 ans et j’ai le temps avec moi. »

On le sent agacé, non ?

* M. Moati j'espère que vous n'allez pas finir par croire que Tours est une ville d'extrême droite :)

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Aujourd'hui c'est sur CoteBoulevard qu'il faut aller lire

Le comité de rédaction me fait la gentillesse de publier mon appel aux Orléanais(e)s à soutenir les 4 de Tours, dont le procès en appel a lieu lundi.

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Confirmation des menaces qui pèsent sur les sites locaux de Liberation

Circé nous informe qu'hier a eu ;lieu une rencontre entre la direction de Libération, la Société des Lecteurs et l'intersyndicale des Journalistes. Je laisse ceux-ci s'exprimer par leur communiqué :

"L’intersyndicale CGT-SNJ-SUD accompagnée des élus Délégués du personnel et Comité d’entreprise a rencontré ce lundi 28 mars la direction de Libération, représentée par Nathalie Collin et Nicolas Demorand.

La délégation était porteuse d’une pétition du personnel signée par près de 150 personnes, ainsi qu’une pétition de lecteurs signée par près de 700 personnes et personnalités, réclamant le maintien de l’ensemble des Libévilles (sites régionaux de Libération) menacées de fermeture au 30 avril 2011.

En 2008, une étude commandée par le journal Libération révélait que son lectorat déplorait son « parisianisme ».

Les représentants du personnel ont demandé un moratoire pour permettre la recherche de nouvelles alternatives pour le financement des Libévilles, qui reste d’un faible coût.

Ils ont regretté que la direction n’ait pas ouvert de débat sur la situation des Libévilles, ni même valablement consulté les instances représentatives.

Considérant l’importance des Libévilles dans cette période d’actualité pré-électorale, les élus déplorent d’autant plus cette décision arbitraire, totalement assumée comme telle par la direction.

Nicolas Demorand s’est rangé à la position de Nathalie Collin.

Les élus déplorent par ailleurs les conséquences sociales et financières de cette décision, qui empêcheront de manière durable le développement du journal en région."

Vous pouvez toujours signer la pétition pour le maintien de Libeorléans et des autres Libevilles en cliquant sur la bannière (mitonnée aux p'tits oignons par dadavidov)

Et si vous en avez l'occasion, vous pouvez aussi vous rendre à cette réunion de soutien et de riposte :

Samedi 02 avril 2011 à 11H

salle Délicat&Scène - Cinéma Les Carmes -

7 rue des Carmes 45000 ORLEANS

M. Demorand méfiez vous on est bientôt le 25 avril, et s'il faut à nouveau libérer Orléans, sachez qu'on est prêts à Tours ! #tenezlevouspourdit

Le premier numéro de Tours Ma Ville est sorti

devant la gare

Aujourd'hui, 9 mars, avait lieu la première bataille de la guerre des gratuits sur tours, comme l'a nommée Dadavidov. En effet pour contrebalancer l'effet e l'arrivée de 20 Minutes à Tours, la Nouvelle république a décidé de lancer son propre hebdomadaire gratuit. Les enjeux de tout ça, Dadavidov et Matfanus les expliquent très bien à mon avis, allez donc lire chez eux.

place Jean Jaurès

Comme j'étais en ville ce matin, j'en ai profité pour le récupérer ce « Tours Ma Ville », histoire de le feuilleter. Car en effet, on ne le trouvait qu'en ville, en hypercentre semble t'il (Place Jean Jaurès, Gare et Rue de Bordeaux). Pour un tirage de 25 000 exemplaires cela me paraît restreint mais ça va peut-être se développer par la suite. Mais vous pouvez le trouver sur le site tours.maville.com en pdf.

Et donc je l'ai ouvert ce journal de 32 pages. Si l'on retire les 10,25 pages de pubs, que l'œil maintenant expert de n'importe quel lecteur de presse évite soigneusement, il reste :

• une page « le buzz » : et là j'ai failli me mettre en colère dès cette première page : ils font la promotion d'une appli iphone payante sur le monuments de Tours. À quoi ça sert que Julien se décarcasse à faire une appli gratuite sur l'actualité tourangelle ?
• Deux pages sur le bruit, débat intéressant entre un artiste de La Saugrenue et un acousticien. Au coin de cette page on apprend que la rédaction sera à 18 heures au Palais juste avant l'apero web tourangeau qui parlera justement de l'information locale. Dans un autre coin une annonce de l'arrivée d'internet 100 megas sur tours, et un article sur le même sujet page 6.
• page 8 : un article sur la pollution au monoxyde d'azote à Tours, déjà traité dans la Nouvelle République.
• Pages 9 et 10 : un quizz « quel tourangeau êtes vous ? », comme j'ai décidé d'être gentil et que j'ai compris que c'était un moyen ludique de passer le temps, je ne dirai pas que je trouve réducteur de penser que les Tourangeaux habitent quartier de la Cathédrale, Boulevard Beranger, Vieux Tours, Tonnelé, Sanitas ou Velpeau et que les autres sont des gens de la campagne. Hé il y a des gens au nord de la Loire et au sud du Cher !
• Pages 12 et 13 double page de photos sur l'actualité dans le Monde...
• après il y a 4 pages de sports je laisse ça à d'autres : « no sport » suivi d'une page « coaching » (on me cherche là non ?)
• deux pages de ciné suivent, intéressantes il y a les horaires de trois salles.
• Puis un agenda culturel
• une page sortir en ville avec une chronique rigolote intitulée « les petites courses de … Lucie » par Syap, et qui finit sur le pressing nouvellement ouvert par le patron de Univers Sale : « Il paraît que
• l'on y lave les vêtements avec du silicone liquide recyclable, sans danger pour la planète et bon pour les tissus. En plus, c'est le patron d'une grande maison de disque, il paraît qu’il s’appelle Pascal Nègre, qui l'a lancé... Déjà qu'il vendait de la soupe, maintenant il se met à la lessive... Lucie, ça la fait rire. »
• une page sur le Cher à vélo, et les balades possibles
• une page « horoscope - sudoku »
• et enfin une page « entre nous » avec une rubrique « sms envoyés à la rédaction » et surtout un comic-strip de Christopher.

Conclusion : bon je ne courrai pas après, je lis déjà la NR sur internet, et je me rends assez peu en ville. Par contre cela intéressera peut-être les gens qui ne lisent jamais la presse locale.

63 grammes

C'est le poids de mon exemplaire, pour 32 pages. Si on considère que la diffusion restera stable (25 000 exemplaires pour ce numéro 1) ce sont 80 tonnes de déchets qui seront produites par an. Et à moins que les lecteurs ramènent ces journaux chez eux pour les trier, ils ne seront pas recyclés.

Le pire est à venir avec 20 minutes qui paraitra tous les jours, Ce sont donc 400 tonnes de déchets en plus (le 20 minutes fait aussi une trentaine de pages et doit avoir un poids équivalent).

Autrement va donc lire l'excellente interview du chanteur des Hushpuppies par Gildan !

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Quand la Nouvelle République réfléchit à rendre payant son site

La Nouvelle République est en difficulté. Cet automne ils ont fermé leur rédaction berrichonne, ce que regrette Ellie et Aubignyblog. En fait c'est toute la Nouvelle République, encore présente sur 5 départements du grand Centre qui est en grande difficulté, comme nous le confirme le Chafouin. Le 27 octobre le sort de cette Société un peu particulière, puisque détenue en majorité par les employés, sera fixé.

Alors on pourrait être tenté de chercher « à qui la faute ? » et accuser un peu vite Internet et les saloupiots qui naviguent dessus. D'ailleurs Internet, la Nouvelle République souhaite s'y pencher d'un peu plus près. Elle se sent même des ailes ! Elle réfléchit à rendre payant une partie des informations du jour. C'est l'objet d'un questionnaire reçu ce matin dans ma boîte aux lettres.

Au risque de déplaire à Monsieur Poireau, voici ce que j'ai répondu (en gros) :

si votre site devient payant, alors je ne le consulterais plus

Je m'en explique :

• Certains journaux passent au payant, grand bien leur fasse je ne les lis pas. Mais il faut tout de même noter qu'on a alors affaire à des « références »... On ne joue pas tout à fait dans la même cour, non pas que je veuille minimiser le travail effectué par les journalistes et correspondants locaux de la Nouvelle République, entendons-nous bien, mais ce que l'on cherche dans la Presse Quotidienne Régionale ce sont des infos LOCALES, qui n'intéresse que les parents d'élèves ayant organisé la kermesse de l'école Tartempion, ou bien l'association ayant lancé un mouvement revendicatif. Je suis obligé de par mon métier de m'intéresser à ce qui se passe localement, mais si la Nouvelle république passe en payant, hé bien je me contenterais d'alerte google bien ciblées, qui pointeront sur la Nouvelle République ou des blogs.
  
  
  
• Localement, un concurrent est apparu récemment, il est gratuit sur internet mais aussi dans sa version papier.
  
  
  
• Il y a peu la NR s'est lancé dans l'aventure maville.com. Service gratuit qui reprend les principales infos de la Nouvelle République du jour et a des archives gratuites... Pas comme le site mère.
  

Vous allez me dire : « lui il fait rien qu'à râler parce qu'il va devoir travailler un peu plus encore pour trouver les infos dont il a besoin », et là, avec un grand sourire, je vous répond que non, j'ai peut-être une solution (pour la PQR en tout cas), largement inspirée par celle de Sabine Blanc : mettre à disposition gratuitement les infos micro-locales sur Internet (en se faisant payer par la pub) et ne sortir qu'un condensé hebdomadaire sous format papier avec de vrais grands dossiers, rédigés par des journalistes. S'adosser et s'appuyer sur les blogosphères locales pour réussir le retour sur internet me paraîtrait sage aussi...

Le principe de base pour moi étant le suivant :

« On a connu l'arrivée du tout gratuit, sans forcément de modification de la qualité des infos données. Comment le retour du payant pourrait il se faire en gardant la même qualité et sans y ajouter des éléments ? »

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