Affichage des articles dont le libellé est code du travail. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est code du travail. Afficher tous les articles

jeudi 28 avril 2016

Manifestation contre la loi Travail à Tours le 28 avril

37 Degrés donne déjà beaucoup d'infos sur la manif de cet après-midi, on a failli se faire avoir et débarquer en ville à 10 heures ce matin mais c'est une autre histoire...



nous étions aux environs de 4 000 à marcher dans les rues de Tours, avec un parcours un peu modifié du fait des travaux sur la ligne de tramway. Nous avons donc fait un crochet par la gare, fermée et bien protégée :

Bonne ambiance dans le défilé :

en passant devant chez CityA



une très jeune retraitée chez Sud

Et puis les restes du Code du Travail place Anatole France,



Alors que je finissais ce billet sur une manifestation somme toute assez sympathique et bon enfant, on apprend que la situation s'est tendue entre manifestants et police place Anatole France :


Mise à jour : le site Demain le Grand Soir a publié quelques photos sur l'intervention policière

~~~~~~~~~~~ Bookmark and Share

lundi 16 mai 2011

Terrasse, ça avance ça avance

Dimanche, alors que tout le monde parlait de voitures volées à Loudiau, de Directeur du FMI (bien que j'ai suivi d'un oeil distrait sur twitter je vous le concède), etc... nous on en mettait un coup à la terrasse encore. Do not disturb quoi en gros...Oui dadavidov ça peut paraître légèrement obsessionnel mais les semaines à venir risquent d'être légèrement monothème à la maison.

Donc, disais je nous en avons mis un coup. tout du moins devrais je dire : les filles en ont mis un coup ! Elles ont creusé, creusé, creusé :


On a ainsi obtenu un beau vide de fouille (t'as vu Mike comment qu'j'cause bien le chantier maintenant ? presqu'aussi bien que toi quand tu nous enchantes avec le festival de Cannes) que nous avons élégamment parsemé de roches diverses et variées :


Puis on a fait du béton, on n'a pas la chance de pouvoir faire passer un tuyau depuis une toupie comme certains copains... Donc à la brouette !

et à la truelle 


et hop ! c'est nous qu'on l'a fait !


~~~~~~~~~~~ Bookmark and Share

mardi 17 février 2009

Le libéralisme par le petit bout de la lorgnette : la suppression de la Taxe Professionnelle

Je suis bien embêté car c'est déjà cette notion qui avait foutu un joyeux bordel au PS à quelques semaines du Congrès de Reims. Souvenez-vous : Bertrand Delanoë avait sorti un bouquin dont la principale information reprise par les médias était « je suis libéral ». S'en étaient suivis des conversations à n'en plus finir sur ce qu'est le libéralisme, est il le mal absolu quand on est de gauche, ou est-ce plutôt une valeur devant être mise en avant par la sociale démocratie, est-ce même moderne d'être libéral. Enfin bref que des joyeusetés auxquelles je n'avais pas participé car j'avais la flemme et que comme Nicolas cela ne me paraissait pas être le plus urgent pour le PS.

Mais bon, comme Peuples l'exige, je vais essayer de vous donner ma vision du libéralisme économique ou plutôt du néo-libéralisme qu'on essaie de nous vendre comme modèle de progrès pour nos sociétés. Le postulat de base est simple : il faut plus de liberté aux entrepreneurs qui seuls sauveront l'économie mondiale en investissant. Et comment aider à ce sauvetage héroïque ? En libérant les entreprises de tous les carcans administratifs et financiers qui les étouffent et les empêchent de s'épanouir pleinement.
Carcans administratifs ? Hop on réduit les procédures et les organismes de contrôle (notamment en ce qui concerne l'environnement et les conditions de travail) sont dépouillés.
Carcans financiers ? Hop ! On réduit les charges au maximum en espérant que les entreprises bénéficiaires vont investir en France. Et on aide les banques et l'industrie automobile à surmonter la crise.
Et la dernière ? Hé bien c'est l'annonce par notre très Grand Homme, au lendemain de la journée de grève nationale de janvier, que la Taxe Professionnelle serait supprimée au 1er janvier 2010. Tout le monde l'attendait sur des hausses de salaire immédiates, des baisses de TVA, enfin bref des aides aux salarié(e)s mais non ! On « aide » encore les entreprises. J'ai mis « aide » entre guillemets, car la TP est bien entendu une charge sur les entreprises mais pas seulement...
La Taxe Professionnelle, quoi t'est-ce ?
La page wikipedia étant quand même assez claire, le plus simple est tout de même de s'y reporter. Toutefois, quelques éléments sur cette taxe :


  • elle a été mise en place sous Giscard et Chirac en 1975 pour remplacer la patente (l'histoire de cet impôt direct payé par les entreprises commence donc en 1790 sous la Constituante).


  • ce n'est pas l'Etat qui la perçoit mais les collectivités territoriales (communes mais de plus en plus Communauté de Communes et d'Agglomération depuis 1999, Conseil Généraux et Régionaux)


  • elle a été réformée tous les ans depuis sa création quasiment. L'assiette de calcul a peu à peu été réduite : la part salariale a été supprimée entre 2000 et 2002, puis les investissements ont peu à peu disparu, notamment pour les entreprises créées depuis peu. Les sommes perdues par les collectivités ont donc été compensées par l'Etat par le biais de la Dotation Globale de Fonctionnement. Mais cette compensation se réduit comme peau de chagrin au fur et à mesure des années. En effet, la compensation de la part « salaires » ne prend en compte que les entreprises existant au 1er janvier 1999. Pour les sociétés créées depuis, rien n'est prévu...
La Taxe Professionnelle, combien ça rapporte ?
Notre Très Grand Homme a annoncé une économie pour les entreprises de 8 milliards d'euros. En fait cette somme est celle déboursée par l'Etat pour compenser les pertes des Collectivités dues aux différentes réformes de la Taxe Professionnelle (part salariale, valeur ajoutée,...).
En fait ce sont près de 30 milliards d'euros par an qui seront perdus par les collectivités. Perdus ? Sans compensation de l'Etat ? Déjà François Fillon commence à jurer ses grands dieux qu'il n'y aura pas de perte financière...
La Taxe Professionnelle, ça sert à quoi en vrai ?
Contrairement à ce que certains esprits retors pourraient laisser à penser la taxe professionnelle est loin d'être dépensée pour faire beau. On peut même dire que c'est quasiment le seul impôt dépensé au bénéfice des cotisants.
La relation entre les entreprises et les collectivités sur lesquelles elles s'installent est en effet très complexe. Les collectivités ont besoin des entreprises pour développer leur territoire (emplois, recettes fiscales comme la taxe professionnelle mais aussi taxe foncière). Les entreprises ont besoin des collectivités pour s'implanter (nécessité d'infrastructures adaptées, de services (collecte des eaux usées et des déchets), subventions possibles sur certains projets). De plus ces investissements réalisés par des collectivités sont le plus souvent réalisés par le tissus éconoomique local.
Or, la disparition de la Taxe Professionnelle va faire disparaître la quasi-totalité des recettes des Communautés de Communes et d'Agglomération. Prenons l'exemple de Bordeaux : la taxe professionnelle représentera en 2009 336,6 millions d'Euros de recettes sur un budget total de 1 019 millions d'euros de recettes (dont une bonne part d'emprunts pour les investissements).
La Taxe Professionnelle fait aussi faire des rêves la nuit à certains édiles locaux. Ainsi le Maire de Perpignan avait il accepté l'installation de la première centrale solaire privée de France.

Donc la disparition de cette taxe professionnelle, si elle se confirme devra être compensée, car la situation ne sera plus viable pour beaucoup de collectivités.


Ce qui est à craindre c'est que cette compensation soit faite à nouveau au détriment des habitants.
Il est temps pour moi de conclure : pourquoi parler de la TP pour parler du libéralisme ? Parce que cette suppression est symptomatique de l'approche que peuvent avoir les libéraux actuellement des solutions à apporter pour aider les entreprises. Ce n'est pas en supprimant une recette fiscal des collectivités que l'on va faire repartir le bouzin... Car qui a encore les moyens d'investir actuellement ? Et qui fait donc tourner le tissus économique local actuellement ? L'année prochaine, ces mêmes collectivités auront elles encore les moyens de le faire ?

mardi 22 avril 2008

Les chômeurs sont-ils des assistés ?

[Image]

C'est le titre de la chronique « l'autre économie » d'hier matin. J'aime beaucoup cette chronique car elle me réconcilie avec l'économie et m'a fait découvrir qu'il n'y avait pas des Jean-Marc Sylvestre pour pratiquer cette discipline.


Ainsi, Oncle Bernard est en vacances... Mais France Inter lui a trouvé un très bon remplaçant : Liêm Hoang-Ngoc (sa fiche Wikipédia). Hier il nous parlait donc de ces fainéants de chômeu(r)ses...


Voici sa chronique (et en écrit pour celles et ceux qui n'auraient pas accès aux vidéos) :



Il fait ainsi l'historique de ce thème du chômage volontaire. Arthur Pigou soutenait que les chômeurs étaient des assistés préférant rester à la maison, alors que Keynes lui rétorquait (en pleine crise des années 30) que le chômage était dû au manque d'investissements des entreprises. Pour Liem Hoang-Ngoc, cette « controverse est plus actuelle que jamais. L’Europe et les Etats-Unis souffrent d’une panne de croissance. » D'après lui renforcer le contrôle des chômeurs en instaurant « la suspension des indemnités chômage en cas de refus de deux offres valables d’emploi » (offre valable d'emploi étant définie ainsi : « une offre valable est associée à un emploi dont le salaire peut être inférieur de 70% au salaire précédent, et accessible à moins de deux heures de déplacement. ») ne servira à rien. En effet, « Il y a aujourd’hui 1 800 000 chômeurs officiels et 5 millions de précaires, près à travailler. Mais il n’y a que 400 000 emplois vacants, essentiellement dans le bâtiment et la restauration. ». Qui plus est, ces emplois seraient occupés de plus en plus par des sans-papiers (une partie d'entre eux vient d'ailleurs de se mettre en grêve pour obtenir leur régularisation, l'exemple le plus « drôle » étant ces serveurs du Café La Jatte de Neuilly sur Seine, dont certains ont très certainement cotôyé M. SARKOZY du temps où il était encore Maire de cette riante bourgade...).


Grâce à France Inter j'ai donc découvert un nouvel économiste dont je partage les thèses (du moins celles que j'ai entendues) et j'ai appris que le ConseilNational du PS n'était pas qu'une réserve d'éléphants icônisés par certain(e)s militant(e)s. Il y a aussi des gens comme M. Hoang-Ngoc qui bossent. Il vient d'ailleurs de sortir un bouquin chez Grasset : Sarkonomics, dans lequel il décline les 10 points-clés de la politique économique de notre TGH. Si le futur Congrès se prépare aussi avec des gens comme Liêm Hoang-Ngoc, on a peut-être encore un espoir à avoir sur l'avenir de ce parti.


Un autre membre du Conseil National intéressant dans ces prises de position sur le monde du travail, c'est Gérard Filoche. Inspecteur du Travail depuis 20 ans il monte régulièrement au créneau depuis que l'annonce de la refonte du Code du Travail a été faite. Il sera à Saint-Avertin à la Maison des Syndicats le 1er Mai prochain à 16 heures pour une conférence ayant pour thème « 1968 ... 2008, toujours des droits à défendre et à conquérir. »



Sur cette vidéo allez directement à 5 minutes 30 pour comprendre certaines inquiétudes de Gérard Filoche sur la révision en cours du Code du Travail :

  • passage par l'Ordonnance plutôt que par la Loi (processus anti-démocratique laissant de côté les Parlmentaires)

  • multiplication par 2 du nombre d'articles (chapeau la simplification !) « il faudra des mois voire des années pour que le nouveau Code révèle tous ses secrets » aurait déclaré un des co-rédacteurs


Je pense que j'irai voir ça le 1er Mai...



mercredi 16 janvier 2008

je suis rien qu'une sale feignasse !

j'avais dit hier que je lirai plein de documents sur l'avenir (sombre) du marché du travail, hé ben j'ai rien fait...

je pourrais accuser mes enfants (double gastro-entérite) mais mes lectrices (surtout elles) pourraient me soupçonner de partager les rêves les plus fous de Fanette,

je pourrais aussi prétexter de ne pas avoir eu de carnet sous la main pour prendre des notes mais nicolas pourrait me rappeler que je partage sa pratique des petits bouts de papier mais avec un trés joli crayon,

je pourrais enfin tenter de vous faire croire que j'ai bien pris des notes sur des petits bouts de papier mais que ceux-ci ont été expulsés...


Mais non tout ça c'est que des bêtises, je ne suis qu'une grosse feignasse !

Heureusement qu'il y des bloggueurs plus assidus à la tâche que moi et qu'il faut donc lire !

Dagrouik démontre que grâce aux syndicats signataires de l'accord, le CNE ferait une réapparition discrète (ça va pas plaire à Mailly, secrétaire général de FO qui se garagarisait encore il y a peu sur France Inter d'être à l'origine de la plainte auprès de l'Organisation Mondiale du Travail sur cette forme de contrat).

Désirrépublicain nous fait un petit historique sur le CDI (qui pourrait bientôt disparaître) et imagine les entreprises en appeler à une immigration de masse, comme le préconise par ailleurs Attali.

En même temps je suis étonné que Cozop_left blogs n'en parle pas plus de cet accord ! Il faudrait que des gens comme Bereno reprenne la publication, on a besoin de regards d'experts par les temps qui courent.

Pourtant Cozop devient un trés bon support, les sources s'enrichissent (après une petite épuration d'annexes véritablement enfumées). J'en profite pour saluer fanette et matfanus qui viennent de nous y rejoindre.

mardi 15 janvier 2008

Ca y est un accord est signé entre le patronat et les syndicats sur la "modernisation du marché du travail"

C'est le Monde qui se fait l'écho de cette signature.

Je vous invite à prendre connaissance des termes de cet accord et voir si les inquiétudes manifestées par certains sont fondées.

Ma soirée est toute trouvée entre la lecture de cet article d'Etienne Chouard et le document du Monde.